
avant leur première mue, sont couverts de taches
en forme d’écailles , d un gris-cendre rembruni
sur la gorg e , le devant du c o u , le haut de
la poitrine et sur les flancs. Bechste\n3 Naturgesch.
dentschlandsj B . 5. 5 .'5 47- 8* M édition du
nouv. Diction. d’Hist. nat. tom. 1 1 . p. 184.
L ’Europe.
L . 6 7. E .. P.. R . 12.
L a F a u v e t t e f l a v é o l e . 13. S. Flaveola.
S . Supra, ex olivaceo vtridis ’ subtus superciitis-
que { lava; remige prima breyiore quam tertia ;
rostro utrinque compresso 3 supra c&rulescente
fuscoj subtils marginibusque flavescenle ; pedibus
fusco-cinereis.
L e dessus d’un vert-olive; le dessous et les
sourcils jaunes ; la première rémige plus courte
que la troisième ; le bec comprime latéralement,
d’un brun-bleuâtre en dessus, jaunâtre en dessous
et sur ses bords ; les pieds d’un gtis-brun.
[P I. 1 1 5 , fig. 1 , sous le nom de Fauvette de
roseaux. )
Nous n’avons vu que trois individus de cette
espèce, un mâle, une femelle et un jeune, avant
sa première mue 3 elle est rare en France, et on
la trouve quelquefois en Lorraine, d ou sont
venus les individus dont il vient d être question.
Son plumage a une très-grande analogie
avec celui de la Lüsciniole ; mais en comparant
les becs de ces oiseaux, l’on saisira facilement
les caractères qui les distinguent. En effet, celui
de la Lüsciniole est, comme nous l’avons déjà
d i t , aplati horizontalement dans une partie de
sa longueur, tandis que celui de la Flaveole est
comprimé latéralement 3 de plus, celle-ci a la
première rectrice un peu plus longue que la quatrième
et plus courte que la troisième en est
autrement chez la Lüsciniole3 la première penne
n’est jamais plus longue que la quatrième, et
quelquefois un peu plus courte. O n nous a assuré
que la Fauvette de cet article se tient dans
les roseaux, au milieu des erangs et des lacs 5 et
nous présumons que c’est elle qui est figurée sur
la pl. enl. de Buffon, n,.5 8 1, fig. 2., sous le nom
de Fauvette de roseaux.
Elle a le dessus de la tê te , du cou et du corps
d’un vert-olive 3 les sourcils, le tour de l’oe il, le
pli et les couvertures inférieures des ailes , la
g o rg e , le devant du cou et les parties posterieu-
- res d’un beau jaune 3 les couvertures supérieures
et les pennes des ailes, ainsi que celles de la
queue, d’un gris rembruni et bordées d olivâtre 3
cette teinte incline au jaune sur le bord externe
des pennes secondaires, lesquelles sont, de même
que les primaires, blanches en dedans.
L a femelle se distingue du mâle par des tein-
tes moins vives. Le jeune, avant sa première
mue, 11e diffère de l’adulte qu’en ce que la couleur
jaune est encore plus pâle que chez la femelle.
On trouve en France trois Fauvettes jaunes ,
qui constituent trois espèces différentes ; mais
leur plumage ne présentant point des différences
assez tranchées, on les confondra- toujours, si
on ne peut les comparer en nature : telles sont
les Fauvettes lüsciniole, flavéole eticterine. t edi-
toin du nouv. Dict. d’Hist. nat. tom. n . p . 1 8 ;.
L ’Europe.
L . 4 ~. E.. P.. R . i a.
L a F a u v e t t e f lu v ia t il e . 14. S. Fluviatilis.
S. Olivaceo-viridïs ; jugulo albido , maculis
longitudinalibus olivaceo-fusc'is; rostro fuscescente;
pedibus pallide incarnatis ; càuda cuneata.
L e dessus d’un vert-olive ; le devant du cou
blanchâtre et tacheté longitudinalement de brun-
olivâtre ; le bec brunâtre ; les pieds d-’tme.cou-
leur de chair pâle ; la queue en forme de coin .
Jusqu’à présent l’on 11’a point rencontre cette
espèce en France; 011 la trouve en Autriche,
sur les bords du Danube, où elle se tient dans
les roseaux et dans les broussailles ; le chant du
mâle semble exprimer les syllabes f l f l f l f l f l f l
f l f l f l f l t i i i . On ne connoît ni son fiid ni ses
oeufs ; mais l’on soupçonne quelle niche sur les
rivages, en terre ou dans un trou entre les racines
des saules. C hez le mâle, la tête, le dessus du
cou et toutes les parties supérieures sont d’un
vert-olive sombre ; les sourcils, blanchâtres; la
gorge et le devant du cou, de cette même teinte,
mais coupés par des taches longitudinales d’un
vert-olive rembruni ; ces .taches descendent jusque
sur le haut de la poitrine, qui a son milieu,
ainsi que le ventre, d’un blanc sale, nuancé de
brun-olivâtre sur les côtés, sur les plumes de l’anus
et sur les couvertures inférieures de la queue,
dont les pennes sont d’un brun-olivâtre ; ces pennes,
vues, sous un certain aspect, présentent des
bandes transversales d’une nuance plus prononcée
que la couleur du fond. La femelle ne diffère
qu’en ce que les taches de la gorge .sont plus pâles
et ont moins d’étendue. TF'olfet Meyer, taschen-
buch der deutschen Vogelkunde, tom. 1. p. *2.9.
Nouv. Diction. d’Hist. nat. tom. 1 1 . p. 18 6.
VAutriche. .
L . 5. E.. P.. R . i i .
L a F au v e t t e des fr ag o n s . 15. S. Rus- 1
cicola. S. Ctrulescente-cinerea ; captumgro ; rectrice
prima extiis, seconda apice ex toto albts ; cau-
dâ cuneata-; rostro nigro, subtils basi incatnato ;
pedibus fus cescente cinereis.
D ’un gris-bleuâtre ; la tête noire ; la première
rectrice totalement blanche a l extérieur, et la
seconde à sa pointe 3 la queue cunéiforme 3 le
bec noir, mais couleur de chair a la base de sa
partie inférieure ; les pieds d’un gris rembruni.
L a dénomination qu’on a imposée a cette F au- 1
vette 3 vient de ce qu’~en Provence elle se tient
dans les fragons. On la trouve aussi en Sardaigne
et aux Canaries. Le mâle a la tête noire jusqu au
dessous des yeux et. jusqu a la nuque 3 le dessus
du cou, le dos , le croupion , les couvertures supérieures
des ailes et de la queue, d un gris
plombé ; le pli de l’a ile , la gorge et le milieu
du ventre, blancs 3 le devant du cou, la poitrine,
les flancs et les couvertures inférieures de la
queue, d’un gris-bleuâtre un peu plus fonce sur
'les côtés du ventre ; les pennes des ailes, d’un gris
sombre à l’extérieur; celles.de la queue noirâtres.
Cette teinte est uniforme sur les quatre intermédiaires
, qui sont à peu près égales entr elles 3
la première de chaque côté a son bord extérieur,
et les autres ont leur extrémité blanche en des-
. sous 3 ses huit pennes sont étagées 3 les ailes sont
courtes et dépassent peu l’origine de la queue ,
laquelle a deux pouces et demi de longueur 3 1 i-
ris est d’un rouge un peu orangé, et les paupières
sont jaunes. L a femelle diffère du male en ce
quelle a la tête d’un gris-brun un peu cendré,
bleuâtre sur les côtés 3 les joues brunes, ainsi:
que toutes les parties supérieures et les côtés
des inférieures, qui dans le reste sont blanchâtres.
2e édition du nouv. Diction. d’Hist. nat. tom. 1 1 .
p. 6. L ’Europe méridionale.
L . 5, -f. E.. P.. R . 12.
L a F au v e t t e des j o n c s . 16. S. Schoenobanus.
S. Testaceo-fusca ; subtàs pallide testacea ;
capite maculato ; remigihus extus.rufo marginatis •
caudâ rotundatâ ; rostro fusco ; pedibus rubescente-
fuscis.
D ’un brun-testacé , plus pâle en dessous 3 la
tête tachetée *, les rémiges bordées de roux à
L’extérieur; le bec brun; les pieds d’un brun-
rougeâtre ; la queue arrondie.
Nous présentons la .Motacilla Schcenobanus
de Linnée, pour être le même oiseau que la
Fauvette de cet article, non pas d’après la phrase
.spécifique, prise isolément, telle qu’on la voit
dans Latham et Gm e lin , car elle ne la caractérise
pas d’une manière suffisante , et elle pour-
ro it , en quelque sorte, être appliquée, peut-
être avec autant de fondement, à la Fauvette de
mardis 3 mais d’après la description qu’en faic
R e t z , q u i , selon nous, rie laisse rien à désirer.
•
O n rencontre cette Fauvette en France, sur
le bord des étangs et dans les marais inondés, oii
elle se tient dans les joncs, les roseaux et les
broussailles. Elle construit son nid près de terre,
au centre d’un buisson ou entre les racines des sau-
v les, avec des herbes sèches en dehors et en dedans.
Les oeufs, selon M. Meyer, ont des taches isolées
noires et d’un brun jaunâtre sur un fondd un
blanc saie 3 Lewin les présente avec des taches
d’un verdâtre foncé et quelques grands zigzags
sur un fond couleur de bistre. Ils sont, suivant
La tham, d’un blanc sale et marbrés de brun.
Nozeman les a fait dessiner sur la pl. 1 3 de son
ouvrage avec des petites taches brunes sur du
blanc-verdâtre; enfin, l’on nous a assuré qu’ils
ressembloient beaucoup aux oeufs de la Fauvette
effarvatte : de-quel côré se trouve la vérité ?
L a Fauvette des joncs a le dessus de la tete et
du corps d’un brun-testacé, avec des taches d un
brun sombre sur la, première parrie et tres-peu
apparentes sur le dos ; la gorge blanchâtre 3 les
sourcils, la poitrine et les parties postérieures
d’un blanc légèrement teint de jaunâtre ; le croupion
et les couvertures supérieures de la queue
d’une couleur de tan, foncée chez les vieux males.
L e haut de la poitrine est tacheté de brun chez
les adultes, mâles et femelles, et ils ont les
sourcils et le dessous du corps d’un blanc un peu
sale sur la poitrine, lavé de roussatre sur les
flancs' et sur les couvertures inférieures de la
queue. Les taches du dos sont prononcées chez
les jeunes femelles, et effacées chez les vieilles.
Toutes ont le pli de l’aile et ses couvertures inferieures
blanchâtres; les supérieures, les pennes
et celles de la queue, brunes et bordées de rous-
sâtre. L a queue porte dix à douze bandes transversales
d ’un brun plus sombre que le fo n d , apparentes
vues obliquement, et invisibles dans
toute autre direction. L e plumage de cette espèce
est très-sujet à varier ; car, outre'les différences
indiquées ci-dessus, on voit des individus
qui ont les sourcils et toutes les parties inférieures
d’un blanc pur 3 d’autres ont les sourcils jaunâtres
, et le dessous du corps blanc 3 tandis que
chez d’autres encore, les sourcils sont blancs et
les parties inférieures jaunâtres. Bechstein> Na~
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