
Montbelliard pense que lés taches répandues
«ur le corps indiquent que c est un jeune oiseau
en mue dont 1 espèce n’est pas connue. Bujfon ,
Hist. natur. des Oiseaux y tom. 3. pag. 396. pi.
enl. 6 iy . f 1. Les Grandes-Indês.\[
L . 6. É .. P.. R . 11'.
* * L e Merle douteux. 71 . T . Dubius. T.
Supra nigro c&rulescens- , subtus al b us • rcmigibus
' rectricibusquefuscis ; rostro coer'ukscerne ; pedibus
/ fu s c is , :
D ’un noir-bleuâtre en dessus ; blanc .en. dessous
; rémiges et rectrices brunes ; . bec.bleuâtre 3
pieds bruns». .
C e Merle de la Nouvelle- Hollande est d’un
naturel triste et morne; le 'b e c est long d’un
pouce , la langue- terminée en* pinceau ; toutes
les parties'Supérieures sont d.’un noir-bleuâtre ;
les inférieures , blanches; Jes pennes des.ailes!et
de la queue, brunes; cette-dernière est.assez longue.
L a manière dont la langue est terminée,
fait; soupçonner que c’est plutôt un Polocbion
qu un Merle j mais il faut le^voir en nature pour
le bien déterminer. Latham , Index, Suppl.
p. 40. n, 4. 2® -édit, du nouv, Dict._ d'Hist. nat.
tom. 20. p. 2 5 9. VAustralasie.
L . 9. E.. P.. R . 12.
* L e M erle ÉCAILLÉ, 7 2 ,. T. Squameus. T.
Capite , colla pectoreqùe nigrisj; vent ris abdçminis-
quepennis sordide albis , nigro j e rminatis ; permis
. teçtriçum alarum dorsique nigris^//avo margina-
tis ) rostro pedibusquefusco-nigricantibus', caudâ
subçuneatâr
T ê te , cou et poitrine1,noirs ; plumes du ventre
et de l’abdomen d’un blanc salent terminées de
n o ir ; plumes "des ' Tectrices“ aTâires et du dos
; noires et bordées de jaune ;- bec et pieds .d’un
: brun-noirâitre'; queue on peu étagée.
M . L e vaillant a reçu ce Merle de Batavia, et •
- 1 ^ décrie dans ses Oiseaux d[Afrique. L e bec a sa
partie supérieure plus recourbée qu’elle ne l’est :
. chez les Merles ; la tête , je cou et la poitrine
sont d’un noir mat; chaque plume de la poitrine :
; .porte une tache en forme de V ; les plumes du :
ventre et des parties inférieures sont cfun blanc
.-sale, nué de jaune et terminées par un feston :
• noir ; celles du manteau et des couvertures aîai-
" . res_,_ noires et bordées de jaune ; les pennes in-
• termédiaires de la queue totalement noires et
les autres frangées de jaune, de même que l’extérieur
des pennes des ailes ; la queue est un
peu étagée, et les ailes en repos s’étendent jus- .
qu’à 'moitié de sa longueur. Levaillant, Hist. nat.
des Oiseaux d’Afrique, p l . \ i6 . 2e édit, du nouv.
Dict. d’Hist. nat. tom. 20. p. 2 5 9. L’Afrique méridionale.
L . 8 f ; E . . P.. R. I I .
* L e M erle é c l a tant . 73, T. Splendidus. T.
. Vèrtice nitente-viridi ,• gutture, pectore venireque
cup'reo - viridibus; tectrïcibus alarum minorihus
ct&ruleis ; f as cia remigum albâ; rostro pedibusque
nigris.
h Sommet de la tête d’un vert brillant ; gorge,
poitrine et ventre d’un vern-cuivré ; petites tectrices
des ailes, bleues ; bande transversale blanche
sur les pennes alairès ; bec er pieds noirs.
Get .oiseau j lq u e j’on croitse trouver en Afrique,,
porte un plumage 011 brillent les couleurs I
■ 1&S plus yjves et les. reflets lés plus éclatans. Un
beau vert d’éméraude domine sur la tête et Je
dessus du cou.; et est terminé sur le bas de cette
derniere partie par un pourpre d oré, qui s’étend
un peu sur les scapulaires , "qui sont d’un vert-
- çuiyré, de même que la gorge , la poitrine et le
ventre ; un. .beau bleu d’acier poli règne sur les
petites couvertures des ailes et les supérieures de j
là queue; un vert pointillé d’or sur les grandes
couvertures des ailes ; un vert pourpré à reflets
violets domine sur la queue, er une bande blan-
d îë coupe le vert changeant des pennes ; la queue
ést.très-éragée et .dépasse les ailes presqu’entiè-
rement. Levaillant, Hist. nat. des Oiseaux d’Afri-
que, pl. 8 5. 2e édit, du nouv. Dict, d’Hist. nat..
tom. 20. p. 260.. L ’Afrique.
L . u . E.. P.. R . 12.
* L e M erle espion, 74. 7V Explorator. T.
C&rules çente-cinereus ; tectricibus alarum. remigi-
. : busqué, nigriçante-fuscis||albo m'arginàtis pectore
fulvo-rufo uropygio rufo ; rostro pedibusque .ni-
;
D ’un gris-bleuâtre ; tectrices des ailes.et ré-
, miges d’un brun-.noirâtre et bordées dé blanc;'
poitrine d un roux-fauve ; croupion roux;, bec
et pieds noirs.
. d Ou. doit à M. L e va il Tant la connoissance dé ce
Merle, qui est le plus méfiant et le plus, malin de
tous. Il pousse.! au plus haut degré, l ’intelligence
et la finesse de l’instinct, et joint à ses ruses une
tgtande justesse dans ses mouvemens;. aussi
exerce-t-il la patience du chasseur, qui a beaucoup
de peine.à lé surprendre, même en sé cachant
et lorsqu’il est assez près pour le tirer, il
faut attendre que 1 oiseau prenne son v o l, parce
qu’il est assez adroit pour ses plonger à terre au
moment que la pierre frappe le bassinet. Cet espion
ne met pas moins de ruse à cacher son nid ;
il le place dans les ouvertures les plus profondes
des rochers : sa ponte est de quatre ou cinq oeufs.
Le pèré et la mère défendent leur progéniture
avec le plus grand courage ; et pour ne pas déceler
l’endroit où elle est cachée, ils: ont la
précaution de ne pas y entrer pendant tout le
temps qu’ils aperçoivent quelqu’un aux environs.
Cette espèce se trouve dans les rochers des montagnes
du Cap de Bonne-Espérance. : •
La tête, tout le devant du cou jusque sur la
poirrine, les scapulaires et le manteau sont d’un
gris-bleuâtre ; les pennes des ailes d’un brun-noir
et bordées de blanc ; la poitrine esc d’un roux
foncé, qui s’éclaircit sur les parties inférieures ;
le croupion, les couvertures supérieures de la
queue et ses pennes latérales sont roux ; les intermédiaires,
d’un noir-brun, L a femelle diffère
du mâle en ce qu’elle.est plus petite et porte des
teintes plus foibles. L e jeune a le dessus du corps
gris-brun et le dessous gris-roussâtre. Levaillant y
Hist nat. des Oiseaux d’Afrique, pl. 10 3 . ( L’E s-
pionneur.) 2e édit, du nouv. Dict. d’Hist. natur.
tom. 2o. p. 260. L ’ Afrique méridionale.
L .. E .. P.. R. 12.
*Le Merle FLUTEUR. 75. T. Tibiceh. T. Cor-
pore suprà fusco-nigro maculdto, subtils dil ute
fuivo ; rostro pedibusque juscescendbus ; caùdâ
cuneatâ, acuta.
Dessus du corps tacheté d’un noir rembruni ;
dessous d’un fauve clair ; bec et pieds brunâtres ;
queue cunéiforme, pointue.
M. Levaillant, qui a observé et décrit le
premier ce Merle du Cap de Bonne-Espérance,
nous dit qu’il a les mêmes habitudes que notre
Grive rousserolle ,* que comme elle il se tient
près-des eaux, et que le mâle a une voix grave
et flûtée,
Toutes lés parties supérieures du corps, les
barbes extérieures des pennes alaires et toute la
< queue sont d’un brun plus ou moins noir ; cette
couleur forme des taches longues et étroites sur
la tête ; de plus grandes se voient sur le derrière
■ du cou, proche.les scapulaires, sur celles-ci, les
• couvertures des ailes, le croupion et sur les cotés
• des cuisses ; un fauyé clair est sur tout le dessous
du, corpsmais plus blanchâtre sur le devant du
cou et sur la poitrine ; des taches noires se font
remarquer sur la gorge ; les ailes sont brunâtres
a 1 extérieur ; les pennes de la queue longues,
étagées, pointues, usées à leur bout et sur
les côtés ; les barbes étant clair-semées à leur
extrémité, laissent entr’elles la place d’une
penne. L a femelle est un peu plus petite que le
mâle, porte une queue moins longue et des
couleurs moins prononcées ; enfin elle n’a point
de taches sur la gorge. Levaillant, Hist. nat. des
Oiseaux d’Afrique., pl. 112. f i g. 2. 2e édit, du
nouveau Dict. d’Hist. natur. tom. 10. p. 261.
L ’Afrique méridionale.
I L .. E .. P.. R . 1 1 ,
* * L e M e r l e f r i v o l é . 7 6. T. Fnvolus. T.
Suprà fusçus, subtils'-rufo-albidàs ; fronte cinereo
: 'alboque- varia ; rostro nigro ; pedibus ’plumbeis.
On trouve cette espèce à la NouverlIé-Hol-
lande, dans les environs du port Jackson. Elle
a le dessus du corps et des ailes brun ; la gorge,
le devant du cou et les parties postérieures, blancs;
les côtés du cou et de la poitrine, roux ; les côtés
du corps, Jsôus les ailes^ inclinant au jaune ; le
front et la moitié du dessus d é jà tête:, mélangés
de blanc et dé cendré ; le reste1 de là tê te , brun ;
‘ les pennes des ailes, d’une teinte plus p âle, et
: celles de la queue .d’ ùii ton plus foncé. Latham,
Index, Suppl, p. 43. h. n . '2e édit, du nouveau
Dict. d’Hist. nat.: tom. i 6 l p. 2C1. L’Austra-
. lasie.
L . 9. E.. P.. R. 12.
* * L e M e r l e g h a - t o i t o i . 77. T. Albifrons.
T. Atro-plumbeus ; subtis lûtes cens ; f ronds macula
albâ', pedibus fuscis.
D ’un noir plombé ; jaunâtre èri dessous; tache
blanche sur le front-; pieds- bruns.
L a baie d’Hudson, dans la Nouvelle-Hollande,
et les côtés du détroit de la Reine-Charlotte,
dans la Nouvelle-Zélande, sont les endroits
que fréquente ce Merle, dont le front est
blanc; les‘parties supérieures du corps sont noirâtres;
les inférieures, jaunâtres.
Latham rapproche de cette espèce, comme
variétés, deux individus des mêmes contrées;
l’un a le bec et le dessus du corps noirs ; deux
taches blanches sur chaque côté de la tête ,
près des narines ; la poitrine et les parties postérieures
j de la même couleur ; les pennes de la
queue, noires en dessus, cendrées en dessous et
pointues â leur extrémité ; l’autre ne diffère du
précédent qu’en ce qu’il a le milieu du ventre
noir : sa longueur est de cinq pouces et demi.
Xaiham , Synopsis ^ tom. 2. part- 1. p. 7 1 . n. 91.
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