
4 6 6 O RN ITH O LOG IE.
flancs et sur Ie bord extérieur des pennes secondaires
de l’aile H la première penne de chaque
côté de la queue est d’un gris-blanc en dehors
et d’un cendré clair en dedans3 le bec est très-
grèle, long de cinq lignes ; les ongles sont noirs.
Cette description est celle de la femelle. L e mâle
n’en diffère qu’en ce- que ses couleurs sont plus
pures, et que le dessus de la tête est d’un gris
plus beau.
. Nota. Quoique nous citions dans la synonymie
Brisson et Buffon , nous prévenons le lecteur
que les descriptions qu’ils donnent de cette
Fauvette ne lui conviennent pas parfaitement,
surtout pour la longueur, qu’elles indiquent être
de cinq pouces trois lignes. D e plus, le nid et
les oeufs indiqués par Buffon, appartiennent à
une autre espèce. Brisson y Ornïthol. tom. 3.
p . 374. n. 3. [petite Fauvette.) Buffon , Hist^nat.
des Oiseaux y .tom. 5. p. 123. ( Passerinetie. )
L ’Europe.-
L . 4 -J. E.. P.. R . 12.
L a F a u v e t t e b o i s c a r l e . 1 7 1 . S . Platura.
S . Supra fusca; subtus obscure griseaÿ rostro fuscoy
pedibus saturàee griseis.
Brune en dessus 3 d’un gris obscur en dessous 3
b e c , brun 3. pieds, d’un gris-foncé. (PI. 1 1 5 .
fig. 4 .)
Les ornithologistes ne sont pas d’accord sur
la place que doit occuper cette Fauvettey qu’on
rencontre en Provence. Buffon pense que l'espèce
avec laquelle elle a le plus de rapport est sa
Grisettc. Latham, dans son general Synopsis y la
présente comme variété de cette Grisette; mais,
dans son Index y il la rapproche de sa Sylvïa
arundinaceay cependant avec le doute. Gmelin
en fait la vaiiété Y de sa Motacilla sylvta.
M. Meyer la cite dans la synonymie desa Syt-
via fruticeti (notre Fauvette rousseüne) ; mais.
M. Temminck, qui a vu la Bouscarlc en nature
, et qui a eu la complaisance de nous la
communiquer, la donne avec raison pour une
espèce particulière, distincte et remarquable par
la largeur de ses pennes caudales. La tête, le
dessus du cou et du corps, les pennes des ailes
et de la queue, sont brunes 3 les joues, le tour
de l’oeil et le milieu du ventre , d’un gris-blanchâtre
3 les'cotés du dessous du corps, d’un gris-
brunâtre 3 les pennes des ailes et de la queue ,
brunes et bordées en dehors d’une, teinte plus
claire. Buffon y Hist. natur. des Oiseauxy tom. 5.
p. 134. pl. enl.'6$ 5. fig. 2. U Europe.
L . 4 i E .. ? .. R . 12.
L e ' P o UILLOT COLLYBÏTE. 1 7 2 . 5 . Coüyhka. I
S. Supra saturatè olivaceo-virescens ; subtùs ru- 1
fescente-flava ; gulâ pectorequejlavo maculath; H
remige prima breviore quàm quintâ ; rostro fusco, I
marginibus fiavo ; pedibus nigrïcante fuseis.
D ’un vert-olive sombre, en dessus; d’un I
jaune-roussâtre en dessous 3 la gorge et la poi- ■
trine tachetées de jaune 3 la première rémige I
plus .courte que la cinquième 3 le bec brun, à
bords jaunes; les.pieds, d’un brun-noirâtre.
C e Pouillot est le premier de nos oiseaux ■
voyageurs qui se -montre au printemps 3 il arrive I
dans nos contrées septentrionales au commen-1
cernent de mars, et ne les quitte qu’à la fin ■
d’octobre. On le voit très-souvent à la cime des I
arbres dans les forêts et les bosquets, où le mâle I
fait entendre un chant, précédé d’un petit glous-1
sement entrecoupé, et composé dé sons argen-1
tins détachés, semblables au tintement d’écus B
qui tomberaient lhm sur l’autre 3 ce chant, qui ■
a paru exprimer les syllabes tip-tap y dp-tap , tip• I
tap j répétées seprà huit fois.de suite, lui a valu, I
dans divers Êantons de la Normandie, la déno- 1
mination de Compteur d’ argent. E n tout autre I
temps que celui des amours, il ne jette que le I
cri plaintif tuit y tint y tuit. Il place son nid: sous I
des feuilles tombées „ soit dans des vieux trous I
de taupes, soie dans les crevasses que laissent I
entr’elles les grosses racines qui s’étendent â fleur I
de terre. L a ponte est de quatre ou six oeufs I
blancs, avec' des points isolés d’un rouge-verdâ- I
rre et pourpré, nombreux et conftuens vers le I
gros bout.
C hez le mâle, routes les parties supérieures I
sont d’un vert-olive sombre, plus foncé sur la I
tête 3 les sourcils et les paupières* jaunes 3 une I
tache brunâtre est en avant et à l’arrière de I
l’oeil 3 la gorge, le devant du cou et la poitrine I
sont lavés de roussâtre, avec des ondes jaunes et I
oblongues 3 le milieu du ventre est d ’un blanc I
sale chez les adultes , d’un jaune-roussâtre chez I
les vieux 3 les flancs sont roussâtres 3 les. plumes I
des jambes, d’un gris-verdâtre3 le pli et les-1
couvertures inférieures des ailes, d’un beau jaune 31
leurs couvertures supérieures et- leurs pennes,!
d’un gris rembruni, et frangées d’olivâcre â l’ex-1
térieur 3 ces dernières, largement bordées de I
blanc en dessous 3 les couvertures inférieures de I
la queue, d’un jaune clair; ses pennes pareilles I
â celles des ailes. L a femelle diffère du mâle en I
ce qu’elle est err dessus d ’un vert-olivâtre clair, et I
en dessous d’un roux- blanchâtre, ou celui-ci est I
d’un roux plus prononcé. Les Jeunes mâles lu» I
O R N I T H
ressemblent avant leur première mue. Quelqu’a- ;
- nalo^ie quexette espèce présente dans son plumage
avec-le Pouillot Fitis y la proportion rela-
rive de sa première et de sa cinquième rémige
; suffit pour qu’on ne puisse les confondre. W^olf
et Meyery Taschenbuch der deutschen Vogelkunde y
i tom. 1 .p . 249. 2e édition du nouv. Dict. d’Hist.
I nat. tom. 1 1 . p. 2 3 5. VEurope.
L . 4 7. E .. P.. R . 12.
L e Pouillot, d’E spagne . 173. S. Medi-
terranea. S. Fusco-virescens ; subtùs ferruginea ;
| collo subtùs pectorequc fulvis.
L e dessus du corps d’un brun-verdâtre 3 le
dessous ferrugineux 3 le devant du cou et la poi-
| trine, fauves.
A la description de cet oiseau, qui a été pris
â bord d’un navire, sur les cotes d’Espagne,
I nous ajouterons, d’après le voyageur Hassèl-
[ quitz, qu’il a la mandibule supérieure du bec
1 un peu crochue â son extrémité ; les couvertures
I supérieures des ailes terminées de ferrugineux, et
| la taille d’un Pouillot. Buffony édit, de Sotinini y
!■ tom .^i.p. 160.
L e Pouillot F itis, 174. S . Fitis. S. Suprà
F ' virescente-cinerea y gulâ pectoreque fiavescente-al-
[ bis ; àbdomine argenteo S remige prima longiore
I quàm quintâ y breviore quàm quartâ 3 rostro suprà
K fusco j marginibus y basi subtùs fiavescente ; pedi-
| bus Jlavescentibus.
D ’un cendré verdâtre en dessus 3 la gorge et
E la poitrine d’un blanc-jaunâtre 3 l ’abdomen d’un
| blanc d’argent 3 la première rémige plus longue
1 que la cinquième, plus courte que la'quatrième 3
I le bec, brun en dessus, jaunâtre sur les bords et
1' â sa base inférieure 3 les pieds, jaunâtres.
L e Fitis arrive dans nos contrées plus tard que
j le Collybitey avec lequel 011 le confond souvent.
ï II construit son nid à terre, au pied d’un buisson,
5 sur le revers d’un fossé, dans une touffe d’her-
1 bes 3 lui donne uhe forme ovale, et en place
| l ’entrée sur le côté, près du sommet. Il le compose
de mousse et d’herbes grossières à l’extérieur 3
I . de plumes, de laine et de crins à l’intérieur. Sa
I ponte esc de cinq à sept oeufs blancs, parsemés
de taches isolées roussâtres ou violettes.
Son cri esc pareil à celui du Collybite; mais
p son chant, que la plume ne peut exprimer avec
a exactitude, est très-différent. Beclisrein, qui lui
a donné le nom de Fitis , d’après son cri qui exprime
fist y,le note en allemand par les syllabes
I diduj dihuj dehi, fia , fia.
O L O G I E. 4f:7
Toutes les parties supérieures, ec un trait, qur
traverse l’oe il, sont d’un gris-verdatre 3 les sourcils
, le pli de l’aile et les couvertures inférieures,
jaunes 3 les joues, la gorg e , la poitrine et
les couvertures du dessous de la queue, d’un
blanc nuancé dé jaune ; le ventre ec le bas ventre
, d’un blanc argentin pur 3. les pennes alaires
et caudales, d’un gris-brun, bordé en dehors
d’un vert-jaune et de blanc en dessous. C hez ce
Pouilloty la première rémige esc plus longue
que la cinquième, tandis que chez 1 e Collyb.te
elle est plus courte 3 différence suffisante pour
ne pas confondre ces deux oiseaux, quelque rapport
que l’on trouve dans leur plumage. La livrée
du Fitis n’ëst pas la même pour cous les
individus 3 les uns ont les sourcils d’un blan:-
jaunâtre ; d’autres, blancs en avant de l’oeil,
jaunâtres en dessus ec en arrière 3 d’autres d’un
blanc sale 3 quelques-uns ont la gorge blanche ,
et quelques taches oblongues ec jaunes sur le
haut çle la poitrine 3 enfin, il en esc dont toutes
les parties supérieures sont d’un verdâtre rembruni
; les joues et le dessous du corps, blancs’, ec
lavé de jaune sur la poitrine. Beèhsteiny Natur-
geschichte deutschlàndsy 2“ . au'!. S. 645. n. 22.
2e édit, du nouv. Dict. d’Hist. nat. tom. 1 1 .
p. 237. L’Europe.
L . 4 j . , E.. P.. R . 12.
* L e P o u il l o t n a in . 17 5 . S. Pumilia. 5 ..
Corpore suprà viridi ; subtùsJlavo-virescente ; re-
migibus rectridbusque nïgricantibus ; rostro nigro;
pedibus fuseis.
V er t en dessus; d’un jaune-verdâtre en dessous
; rémiges et rectrices, noirâtres 3 bec, noir ;
pieds, bruns.
C e Pouillot des Etats-Unis fait son nid à
claire v o ie , assez profond, et composé seulement
d’herbes fines tissues avec art 3 il le place â
la bifurcation de trois petites branches, et l’attache
de manière'qu’il paroîc suspendu en l’air.
On trouve aussi cette espèce dans les Grandes-
Antilles et à Cayenne.
L e mâle, figuré sur la pl. 100 de Y Histoire
des Oiseaux de l’Amérique septentrionale y esc
d’un beau vert sur toutes les parties supérieures,
mais plus clair sur la têce 3 un verc-jaune domine
sur le bord extérieur des pennes alaires et caudales
, de .même que sur toutes les parties inférieures,
depuis le bec jusqu’à la queue. L a femelle,
représentée sur la pl. 2 7 8 , fig. 2 des
Glanures d’Edwards, a le dessus de la tête ec
du corps d’un verdâtre rembruni 3 une bande-
N n n 2