grand conduit dont le diaphragme, fermé dans l’état
ordinaire, paraît.se rompre alors. Nous sommes
portés à croire à cette disposition, parce que, dans
la femelle qui a fourni le dessin, le bout d’un stylet
porté dans ce conduit a pénétré dans le vagin sans le
moindre effort, ce qui semblerait indiquer que la rupture
de la cloison était prête à se faire, si déjà même
elle n’était pas faite.
La vessie s’ouvre en dessous, sur le vagin , peu
après l’insertion postérieure des conduits latéraux. A
l’endroit où se fait cette ouverture, elle est munie
d un sphincter. Le vagin s’étend ensuite assez loin et
s’ouvre dans un vrai cloaque, recevant le produit de
trois ouvertures; il est séparé de l’anus par un petit
promontoire.
L’anus, comme dans les mâles, reçoit à sa marge
quatre grosses glandes qui versent un fluide plus odorant
encore que dans ceux-ci ; les deux plus grosses
de ces glandes ont d’autres petites glandules accolées
sur leur corps. Les uretères s’ouvrent dans la vessie,
vers son col.
Il résulte de ces faits que, si nous avons bien vu ,
les ovaires seraient immédiatement liés à l’utérus , et
qu’il ne serait pas nécessaire, à l’instant de la conception,
que les cornes de ce dernier organe vinssent
les embrasser.
n ne répugne point aussi de supposer que le produit
de la conception passerait plutôt par le large
canal de l’utérus qui s’ouvrirait alors, que par les
deux canaux latéraux qui sont si étroits.
Enfin, on pourrait peut-être supposer encore que
l’abondante liqueur, remarquée par 31. D’Aboville à
1 instant de la conception des Sarigues, est due à l’urine
qui faciliterait la sortie des embryons.
Ces deux Phalangers, mâle et femelle , que nous
avons obtenus pendant notre séjour à Amboine, ont
été rapportés dans la liqueur.
Les Phalangers des 3Ioluques paraissent varier
tellement pour les couleurs et la disposition des taches
, qu il est vraiment difficile de bien caractériser
les espèces.
Zoologie. T . I .