Zoologie soit publiée avant une autre. Chacune
d’elles sera précédée de quelques considérations
générales.
Nous commencerons, comme nous l’avons
ihit dans notre précédent ouvrage, par donner
un aperçu de l’organisation physique des
Iieuplades que nous avons visitées. A cette
étude, succédera celle des Mammifères, des
Oiseaux, etc., etc.
Il est deux classes cependant sur lesquelles
nous avons fixé plus spécialement notre attention
: les Mollusques et les Zoophytes. Nous
avons observé, décrit et dessiné vivans, avec
leurs couleurs naturelles, tous ceux de ces animaux
que nous avons pu nous procurer. Nous
pensons que ce travail ne sera pas sans intérêt
pour la science, et qu’il pourra être utile aux
naturalistes qui cherchent à faire une bonne
classification de ces êtres.
Parmi les Zoophytes, nous n’avons point négligé
les Polypes coralligènes sur lesquels on
n’avait encore que fort peu de documens. L a
longue navigation de VAstrolabe, souvent^ au
milieu des bancs de Coraux, nous a singulièrement
favorisés dans ce genre d’observations.
Pour donner une idée de la publication entière
de notre Zoologie, nous dirons que i oo
planches an moins seront consacrées aux Ani-
AVERTISSEMENT. m
maux vertébrés, 5o environ aux Articulés, et
que les Mollusques et les Zoophytes, qui ont
exigé le plus de soins et une étude presque
constante à la loupe, formeront au moins 60
planches.
D’après les rapports de MM. les membres de
l’Académie des Sciences, rapports que nous
avons placés en tête de cet ouvrage, on pourra
voir que les 210 planches qui composeront la
Zoologie de F Astrolabe seront loin de contenir
tous les objets nouveaux que nous avons recueillis
pendant les trois années qu’a duré notre
voyage dans l’hémisphère austral. Aussi avons-
nous été obligés de faire un choix et de ne présenter
que les choses les ¡îIus remarquables. Il
est possiblequ’après cette première publication,
nous donnions par fascicules et dans le même
format ce qui nous restera à faire connaître.
Voulant ne publier que des faits nouveaux ou
mal connus, nous apportons la plus grande attention
à consulter les riches collections et les
bibliothèques spéciales du Jardin du R o i, celles
du baron G. C u v ie r , du prince d’Essling et du
baron de Férussac, qui toutes nous sont ouvertes
avec une générosité que nous ne saurions
oublier. Nous ne négligerons pas de parcourir
les différens ouvrages de Zoologie qui s’impriment
en Angleterre, en Italie, en Allemagne,