rer au milieu de la longueur de la queue. Les stries
musculaires des membranes des ailes sont très-bien
marquées , et forment de vingt à vingt-cinq faisceaux.
Tous les ongles sont blanchâtres, de même que les
doigts. On remarque à la base de l’intervalle qui sépare
le quatrième du cinquième, un fort ligament obliquement
placé entre les deux phalanges correspondantes
qu’il unit.
Cet individu, sans être très-jeune, n’avait point
encore atteint tout son développement, comme nous
l’a montré sa tête osseuse qui n’avait que deux incisives
à chaque mâchoire.
Cette espèce que nous avons recueillie à Amboine,
habite les îles Aloluques. Elle se nourrit de fruits
qu’elle mange avec beaucoup d’avidité, comme nous
nous en sommes assurés sur ua individu que nous
avons conservé vivant pendant plusieurs jours.
D IM E N S IO N S .
Envergure...............................................
Longueur de la tête e n v iro n ..............
Longueur de l’avant-bras......................
Longueur du pouce, l’ongle compris.
Longueur de la q u e u e .........................
pieds, pouces, lignes.
2 6 »
» 2 3
■> 4 7
» 2 1
» 1 »
Nous avons rapporté de notre premier voyage un
Hypoderme pris à Timor, qui est dans les galeries du
Muséum , et qui semble différer de celui de Péron ,
quoique provenant du même lieu, par ses oreilles
plus pointues el plus grêles, par ses ailes pl us brunes
et par son pelage d’un gris verdâtre sur le ventre.
Genre OTARIE. — Otaria, Péron.
OTARIE CENDRÉE, mâle.
Otaria cinerea, Péron.
Voyage au.x Terres australe.s, tome I I , page 54-
PLANCHES 1 2 , 1 3 ET 1 5 .
Otaria, tota cinerea; membrts nigric antibus ;
pdis capilis et colli rudtbus et longis, subcoactis,
fulvis.
Péron a nommé Otarie cendrée une espèce de
Phoque prise à peu près dans les mêmes parages
que notre individu. Il n’en a point donné de description
qui puisse, à proprement parler, la faire reconnaître.
Comme cette espèce , la même selon nous que
celle qui nous occupe, a été admise dans les catalogues
, nous lui laisserons le nom que lui a imposé le
naturaliste que nous venons de citer.
Il paraît quel’Otarie cendrée est toujours de grande
taille. Les individus qu’a observés Péron n’avaient pas
moins de 9 à 10 pieds. Le nôtre, qui n’en a que 7, a
la tête grosse, le front élevé, le museau court et carré,
la lèvre supérieure se prolongeant sensiblement sur
l’inférieure. A commencer de la tète, tout le corps
augmente progressivement de volume, et forme un