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 G e n r e   PERROQUET.  —  Psütacus,  Linné. 
 PERRUCHE  PY CM É E ,  mâle  et femelle. 
 Psittacus  {P s itta cu la j pygmeus,  nob. 
 P L A N C H E   21  ,  F IG U R E S   1  et  2. 
 Psittacus minimus,  rostro  crasso f o r  Hier  emarginato  
 ;  caudd  brevi,  rigidd,  acuminatd ;  pede  
 posteriore  exleriore  longissimo ;  capite  abdomineque  
 subflavis ;  dorso  viridi;  caudd  subcoeruled,  
 croceo marginata. 
 Cette Perruche, la plus petite de toutes les espèces  
 connues, que nous rangeons dans la division des Psit-  
 tacules, serait susceptible de former un genre distinct.  
 En  effet,  cet  individu,  outre son  excessive  petitesse  
 qui ne  dépasse pas  trois pouces de longueur totale,  a  
 le bec gros et court. La mandibule supérieure est profondément  
 échancrée,  arrondie  et  terminée  par  une  
 pointe  aiguë;  l’inférieure  présente  aussi  une  échancrure  
 profonde,  et  sa  pointe  relevée  verlicalement  
 s emboîte assez  en arrière de la mandibule  inférieure.  
 La  queue  courte,  large,  très-légèrement  arrondie,  
 tient  de  celle  des  Grimpereaux  par  la  force  de  ses  
 pennes,  leur courbure, leur extrémité usée et pointue.  
 Les  pieds  ont  aussi  quelques  caractères  distinctifs  :  
 ils  sont  assez  longs;  les  doigts  sont  grêles  et  trèsalongés, 
   le postérieur externe surtout qui dépasse de  
 beaucoup les autres et qui est pourvu d’un ongle très-  
 fort.  Du  reste,  le  port  de  cet  oiseau  est  celui  des  
 Psittacules. Ses  ailes sont grandes et arrivent presque  
 à l’extrémité  de  la  queue. La  tête est  d’un jaune  sale  
 avec de légères  stries rougeâtres  sur  le  front. Le  dos  
 est vert de même que les grandes et les petites couvertures  
 des ailes. Ces dernières sont tachées de noirâtre.  
 Les grandes  pennes  sont  noires  et  bordées  de  vert.  
 Le dessous  de l’aile  est  brun  clair.  Les pennes  de  la  
 queue sont au nombre de dix dans les deux individus;  
 les  deux moyennes, très-larges ,  sont  d’un beau bleu  
 de  ciel  foncé  avec  une tache noire  à  leur  extrémité.  
 Les autres plumes  sont noires,  quelques-unes  ont  du  
 vert,  el la plupart une  lunule jaune  à leur extrémité.  
 Les couvertures supérieures,  d’un beau v ert,  s’avancent  
 presque jusqu’au bout de la queue; les inférieures  
 sont  jaunes.  La  gorge,  la  poitrine  et  le  ventre sont  
 d’un jaune verdâtre.  Les  plumes  qui  recouvrent  les  
 joues et  s’avancent  sur  le  bec  sont  rougeâtres. Cette  
 couleur  est un  peu plus  intense  chez le mâle. Le bec  
 est couleur de corne et les pieds sont jaunâtres.  Nous  
 avons perdu la note  relative à la couleur de l’oeil  et  à  
 la  forme de la langue qui  doit  être  ciliée  comme dans  
 presque toutes  les  Psittacules  de  l’Océanie. 
 Ces deux oiseaux  proviennent du hâvre de Dorey,  
 à la Nouvelle-Guinée.  Ils sont parfaitement adultes ; et  
 leurs organes  génitaux  étaient  très-bien  développés.  
 Ils  furent  tués  par  hasard  par  un  de  nos  chasseurs  
 qui tirait sur un autre oiseau ;  ils tombèrent en même