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i-ieurs se terniinent un peu en pointe arrondie. Les
digitations des postérieurs sont profondes et pourvues
d’ongles bien marqués, surtout les trois du milieu qui
sont fauves à leur pointe et noirs à la base. Les oreilles
sont courtes, brusquement pointues et noires à leur
extréiliité.
Les poils sont courts, serrés, un peu rudes , ceux
de la tète principalement. En les écartant, on voit
qu’ils sont noirs et blancs ; les noirs, qui sont luisans,
dominent, et ils ont tous la pointe d’un jaune blanchâtre
pour former la teinte extérieure grisâtre ; ceux
qui recouvrent la partie postérieure des pieds sont
longs, soyeux et d’un roux vif. La queue est également
de couleur rousse en dessus. Ce qui distingue
cette espèce, c’est qu’il n’y a nulle part de feutre
à la base des poils.
Cette Otarie provient du port du Roi-Georges, à
la Nouvelle-Hollande. Ses dimensions sont les suivantes
:
^ p ieds, pouces, lignes.
Longueur to ta le ........................................4 9 6
Circonférence de la tête............................ i 8 6
Circonférence du corps en avant des
membres antérieurs................................ 3 8 »
Circonférence du corps au milieu du
v e n tre ...................................................... 3 8 »
Circonférence du corps en avant des
membres postérieurs............................ t 8 »
Circonférence du cou................................ 2 » »
Longueur des oreilles................................ » i »
Distance entre l’oeil et l’oreille................. » 2 lo
Distance entre l’oeil et la commissure des
lè v re s ........................................................... ” 3 "
Distance du bout du museau à l’oeil. . . » 3 to
Nous avons dit que le crâne était celui d’im jeune
individu. Sur trois têtes de la même espèce, une seule
était complètement adulte et avait même appartenu à
un individu ayant 6 molaires au maxillaire supérieur,
et dont les 4 incisives étaient tellement usées qu’elles
n’offraient plus de sillon transverse. Il est vrai que sur
la tête représentée ici, les incisives inférieures sont
dans le même cas malgré l’âge peu avancé de l’animal.
Dans le crâne le plus adulte , les frontaux sont médiocrement
rétrécis, bombés en avant, arrondis et
décrivant avec les maxillaires et les intermaxillaires ,
une courbe adoucie qui se termine à l’épine nasale.
L’occipital est élargi transversalement; ses crêtes latérales
sont médiocres , arrondies et forment un angle
rentrant à peine sensible. Les arcades zygomatiques
sont droites, faibles, peu élargies. L’apophyse malaire
supérieure est arrondie et à peine sensible. Les
os du nez se prolongent sur les frontaux en une pointe
longue, assez aiguë ; mais ils sont dépassés par les
maxillaires. Le trou maxillaire supérieur est arrondi.
Les petites canines sont de la grandeur de celles de
l’Otarie cendrée, ce qui les rend beaucoup plus
grandes proportionnellement. Les molaires ne présentent
rien de remarquable ; leur implantation se fait
d’une manière un peu oblique sur le maxillaire.
Toutes les parties que nous venons d’énumérer sont
Zoologie. T . I . 1 °