derniers ; mais toutes les espèces du littoral jusqu’à
Port-Jackson sont à peu près connues. Celte contrée
nous a donné, en espèces nouvelles, trois Gobe-
Alouches, un Philédon, quatre Traquets, un Séné-
gali, un Pitpit et deux Perruches.
La Nouvelle-Zélande qui s’étend par une latitude
plus froide que la Nouvelle-Hollande a cependant encore
des Perroquets et des Philédons. ün terrain en
général aride, couvert de fougères, peu boisé près
du littoral surtout, el contenant peu d’insectes , n’est
pas propre à nourrir beaucoup d’oiseaux; mais s’ils y
sont peu nombreux, ils méritent de fixer l’attention
comme appartenant à des genres qui contiennent peu
d’espèces, tels que les Glaucopes, les Synallaxes, les
Siuines, etc. On y trouve aussi quelques Mouche-
rolles , des Merles , des Colombes et un Troupiale
[Sturnas carunciilatiis, Latb.), la seule espèce que
nous ayons vue, dans toutes ces mers, d’une famille
qui semble plus spécialement appartenir à l’Amérique.
Au nombre des oiseaux non décrits par les naturalistes
, que; nous rapportons de la Nouvelle-Zélande,
nous citerons un Dentirostre voisin des Tan-
garas , une Mésange, une Chevêche , une Caille, une
Fauvette, un Grimpereau , une Sittelle, un Synallaxe
et un Stourne. 11 nous a été impossible de nous procurer
le singulier oiseau qu’a figuré Shaw sous le nom
à’J p te r ix australù, dont les plumes tiennent de celles
du Casoar. Nous avons rapporté le manteau d’un chef
qui était recouvert des plumes de cet oiseau, que les
Zélandais de la baie Tolaga connaissent sous le nom
de Kiwi, Ils nous dirent qu’il était commun aux environs
du mont Ikou-Rangui.
Nous indiquerons comme un de nos oiseaux les
plus remarquables le Grimpereau hétéroclite qui joint
à un bec de Gobe-Mouche les pieds forts et la queue
des Grimpereaux.
La terre de Van-Diémen nous a fourni le Gobe-
Mouche aux ailes d’or, l’Hirondelle à gorge rayée, et
le Canard à pendeloques.
Tonga-Tabou est une île basse , madréporique,
ayant quelques portions de forets naturelles , beaucoup
de cocotiers sur ses rivages, et l’intérieur dégarni
de bois, mais bien cultivé. Les oiseaux que l’on y
trouve et que nous avons vus et rapportés sont le
Balbuzard, la Colombe océanique, en grande quantité,
une variété de la Colombe Kuriikuru, le fllar-
tin-Cbasseur à tête ve rte , l’Echenilleur Karou de
MM. Garnot et Lesson, un Stourne, un Philédon, un
Traquet, une Effraie, une Pie-Grièche, le Pluvier
doré, quelques Hirondelles de mer, le Fou a bec et a
pattes rouges et quelques autres Echassiers.
La Nouvelle-Irlande a plusieurs genres d’oiseaux
qui lui sont communs avec la Nouvelle-Guinée dont
elle est si voisine. Le hâvre Carteret où nous séjournâmes
est tellement rétréci, les montagnes qui l’entourent
sont tellement abruptes et boisées , que la
chasse y était extrêmement difficile. Nous parvînmes
cependant à nous procurer l’Aigle de Pondicliéry, la
Chevêche bariolée, le Lori papou, le Pigeon de Ni-
cobar aux plumes du cou effilées, le Moucherolle noir