INSTITUT DE FRANCE.
î lm ù m i f rofiûU ïtîs Ô iien c fs .
P a r is , le a février
Le Secrétaire perpétuel de l’Académie, pour les Sciences Naturelles,
certifie que ce qui suit est extrait du procès-verbal de la séance du lundi
2 février 1829.
Nous avons été chargés, M. Duméril et moi, de re n d re
compte à l ’Académie du troisième Mémoire de zoologie,
qui lui a été adressé par MM. Quoy et Gaimard, n a tu ra listes
embarqués avec M. le capitaine d ’Urville p o u r une
expédition scientifique dans la mer du Sud.
L’Académie se rappelle sans doute avec in té rê t les deux
Mémoires q u ’elle a reçus précédemment de ces intrépides
zoologistes, et sur lesquels nous avons eu l ’ho n n eu r de
lui soumettre des rap p o rts ; le p rem ie r, concernant les
observations q u ’ils avaient faites dans la baie d ’Algésiras,
était accompagné de douze planches rep ré sen tan t divers
Mollusques et Zoophytes, et d ’un nombre déjà considérable
d ’objets de diverses classes, conservés dans la liqueur
, qui ont été déposés au Muséum d ’histoire n a tu relle.
Ce premier Mémoire, d ’après le voeu des auteurs
et avec la permission deM. le Ministre de la marine, a été
imprimé dans les Annales des Sciences naturelles.
Le deuxième, dont les planches allaient jusqu’au n" 55,
e t qui était aussi accompagné d ’une très-riche collection
dans toutes les classes, a été envoyé de Port-Jackson. Les
auteurs ont désiré q u ’il ne fût pas ren d u public, mais que
l’Académie voulût b ien le conserver dans ses archives jusq
u ’à leur re to u r, afin de leur en assurer la p ropriété.
En effet, p a r o rd re de l ’Académie, après que le rapp
o rt en a été fa it, il a été mis dans u n paquet cacheté, et
déposé au se c ré taria t, et le Muséum, de son c ô té , a fait
conserver avec soin les objets matériels. Il a même adressé
à M. le Ministre de la marine des doubles des catalogues,
tan t de cette deuxième collection que de celle d ’Âlgésiras.
Le troisième Mémoire, dont nous avons à re n d re compte
aujourd’h u i, n ’est point accompagné de collections, les
auteurs n ’ayant po in t trouvé d ’occasion sûre p o u r expédier
en Europe celles q u ’ils ont faites depuis leu r deuxième
envoi. Nous n ’avons donc à vous e n tre ten ir que d u Mémoire
même et des planches qui l ’a ccom p ag n en t, e t ,
comme les auteurs demandent encore que le to u t soit mis
en dépôt dans vos archives, ju sq u ’à leur re to u r , q u ’on
nous annonce devoir être très-prochain, nous n ’en donnerons
qu’une idée succincte, nous b o rn an t à déclarer
que MM. Quoy et Gaimard continuent à remplir leur mission,
de manière à leur m ériter la gra titu d e de tous les naturalistes,
et à faire le plus gran d h o n n eu r à leurs connaissances
et à leurs ta le n s , aussi bien q u ’au ministère qui les
emploie avec tan t de munificence p o u r le p rogrès des
sciences.
Le Mémoire même consiste en un volume p e tit in-folio
de six cent douze pages, et les planches qui s’y jo ig n en t