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P L A N C H E XX.
C O Q U I L L E S .
L E s figures 1 « et 2 b offrent, sous deux aspects différens, le moule intérieur,
de grandeur naturelle, d’une coquille turbinée, difficile à déterminer
, parce que les noyaux pierreux ont perdu le plus souvent les caractères
propres à établir les genres auxquels ces coquilles ont appartenu.
Cependant comme celui - c i , formé d’une belle pâte de silex d’un gris
blanchâtre, est parfaitement conservé, que les tours de spire sont détachés,
sont bien nets et bien distincts; il est possible en l’étudiant avec attention
, d’en déterminer sinon l’espèce, du moins le genre.
Une coquille fossile très-rapprochée de celle-ci, trouvée à Grignon et
qu’on peut voir dans le cabinet de Denys Montfort, à Paris, peut servir
de point d’analogie et de comparaison, pour caractériser celle de Maestricht.
L a coquille de Grignon paroît, au premier aspect, appartenir au genre
T onn e , D o lium , de Lamarck, Système des animaux sans vertèbres,
genre Jo , page 79 ; mais comme elle n’est pas cerclée transversalement,
ni à bord droit denté, ou crenelé dans toute sa longueur, caractère que
Lamarck assigne au genre Tonne, il faut la placer dans le genre Buccin,
avec lequel cette coquille a plus de rapport.
La coquille siliceuse de Maestricht, représentée dans cette planche,
étant dépourvue de ces espèces de crenelures transversales, et ayant la
même configuration que celle de Grignon , paroît donc devoir être placée
dans le genre buccin ; mais l’espèce de l’une et de l’autre, ne sauroit être
déterminée.
Figure 3. Cette coquille, qui est attachée à la pierre dans laquelle elle a
été trouvée , paroît appartenir au genre Nerite de Linné et de Laraarck ;
elle est à côte saillante ; on ne sauroit en déterminer l’espèce.
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