
P L A N C H E X X V I I .
S U I T E DES T É R É B R A T U L I T E S .
Q uoique cette planche soit essentiellement consacrée à figurer des téré-
bratulites , comme il en manquoit quelques-unes pour la remplir, j’ai fait
placer au milieu une ostracite et une lime.
L ’ostracitefigure i , qui est très-bien conservée, a beaucoup de rapport
avec celle de la planche X X V , fig. 2; c’est-à-dire, qu’elle est de l’espèce
de celles qui s’attachent à des mangliers ou autres arbres au bord de la
mer, et quelquefois à des coquilles turbinées qui offrent un point d’appui
à peu près analogue. Sa forme contournée diffère de celle de la fig. 2 , planche
XXV; mais les huitres étant sujettes à varier, il seroit possible, malgré
cette différence, que l’une et l’autre de ces coquilles fussent de la même
espèce ; elles ont chacune le moule et l’impression du corps oblong et cylindrique
sur lequel elles s’étoient attachées et des plis assez analogues.
Figure 2. Cette jolie coquille appartient incontestablement au genre
Lim e, Lima, de Lamarck, genre 14^, Ostrea lima, Linn. Celle-ci a la
plus grande analogie, avec une semblable non-fossile, que Bruguière a
figuré dans Y Encyclopédie, planche 206, fig, 6: elle n’en diffère que parce
que celle de Maestricht est plus petite.
Figure 3. Térébratulite à côtes saillantes, et élégamment disposées. On
trouve la même espèce dans Scheuzer, Physique sacrée, planche 45, fig.
46, et dans VEncycl. pa r ordre de matières, planche 241, fig, 4 ¿z et 5.
Figure 4- Si l’on pouvoit s’en rapporter aux figures gravées dans la plupart
des anciens auteurs, nous retrouverions cette petite térébratule dans
plusieurs de ceux qui ont figurés des coquilles fossiles. Mais comme, en
général, les dessinateurs d’alors, ne s’attachoient guère aux caractères,