
I
le genre des huitres , est absolument inconnue ; ses formes larges, les espèces
d’ondulation qui la recouvrent, les oreilles qui la distinguent, la
rendent très-difficile à bien caractériser.
Figure 6 a , b , est un Mytilus litophagus, ou date de mer très-singulière,
en ce qu’au lieu de percer les pierres calcaires , à l’exemple des autres
dates, celle-ci s’enveloppe d’un fourreau pierreux, et forme une espèce
particulière, dont l’analogue est encore inconnu. Bruguière, embarrassé
de placer les dates de mer, les a laissé dans le genre Mytilus; Lamarck
en a fait un genre particulier, sous le nom de Modiole, Modiola, genre i o i .
Figure q. Très-petites ostracites qu’on trouve disséminées dans plusieurs
des pierres des environs de Maestricht ; il est à présumer que ce ne sont
que de très-jeunes individus, qui n’avoient pas acquis leur accroissement.
On en trouve de semblables dans le sol sablonneux de Grignon, de Chau-
mont, de Courtagnon, et dans le falun de la Touraine. On ne sauroit en
déterminer avec certitude les espèces.
Figure 8. Pectinite à stries fines , à coquille presque papyracée ; si l’on
n’avoit pas une grande habitude de la conchiliologie, et l’oeil exercé, l’on
croiroit, au premier aspect, pouvoir déterminer à quel analogue appartient
ce peigne ; mais lorsqu’on l’étudie dans tous ses détails, on y distingue
des différences, qui ne permettent pas de le rapporter à aucune
espèce connue.
Figure p. L ’on prendroit, au premier aspect, cette coquille pour une
espèce de nautile papyracé particulier ; mais après l’avoir observée avec
attention, et l’avoir comparée à divers échantillons rapprochés de celui-ci,
et trouvés dans les mêmes lieux, on ne peut s’empêcher de considérer cette
coquille, comme la même que la nérite figurée dans la planche XX, fig. 3.
Il est à remarquer seulement que celle dont il est question, ne doit sa ressemblance
apparente à un nautilite, que par l’effet de la compression, et
que parce qu’elle se présente du côté de la spire.
Figure 1 o. Ostracite de grandeur naturelle , dont la coquille est très-
épaisse. La valve supérieure est réunie à la valve inférieure ; mais d’une
manière si heureuse, qu’on voit très-distinctement, les contours, l’épaisseur
et la partie du dedans de la valve inférieure. On trouve dans le banc
coquillier de Montmartre plusieurs ostracites de la même espèce.
i i -
ï
î 'I 5 ■
i
. | i ' i l
:3
¡!í¡ ’! ÏÛWil