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DENT S MOL A IRE S DE SPARES
ET AUTRES DENTS INCONNUES.
P L A N C H E X I X .
:
1 est un bec de sèche, vu dans sa partie concave et dans sa partie
convexe : il a un si grand rapport avec un bec d’oiseau que, sans la disposition
de la partie convexe, on auroit de la peine à se défendre de
l ’illusion. C’est le bec d’un loligo calmar de Lamarck ( i ) , mais d’espèce
inconnue. Cette partie, qui est cornée dans l ’animal vivant, se trouve pres-
qu’à l ’état de pétrification dans la montagne de Saint-Pierre. Il est représenté
ici de grandeur naturelle.
Figures 3, ¿¡t et S sont des dents molaires de spares, représentées de
grandeur naturelle; elles ont conservé le brillant de leur émail ; leur couleur
est d’un jaune fauve, plus ou moins foncé. Mon savant collègue La-
cépède, auteur du bel ouvrage sur l’histoire naturelle des poissons, considère
celles-ci comme ayant appartenu à un spare, et celles qui sont figurées
dans la planche précédente , et sur lesquelles je me suis empressé de
prendre son avis, comme étant du genre des squalles.
Fig. 6, 7, 8 9, gravées de grandeur naturelle, n’ont pu être déterminées.
Figure 1 o est un morceau de pierre figuré de grandeur naturelle avec un
reste de mâchoire osseuse et des dents luisantes et comme cornées, de couleur
gris foncé, d’un animal inconnu.
Ces divers objets sont au Muséum d’histoire naturelle.
( i ) Voyez le savact mémoire de Lamarck, sur les genres de la sèche, du calmar et du poulpe, lu à
l ’Institut National et inséré dans le premier volume des Mémoires de la Société d ’histoire naturelle
de Paris.