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DE LA MONTAGNE DE S.-PIERRE. . i3
Il résulte de ce que je viens de dire sur les térébratulites, que ce genre de
coquilles est un des plus nombreux dans l’état fossile et celui qui a le plus
exercé les naturalistes. Les coquilles marines du même genre, loin d’être
aussi abondantes , sont, au contraire , peu multipliées et en petit nombre
d’espèces. La mer Méditerranée en nourrit quelques-unes ; le détroit de
Magellan en a fourni quelques belles espèces ; et c’est à Bougainviile qu’on
en doit la connoissance. Il est probable que si l’on dirigeoit l’attention des
naturalistes voyageurs sur cet objet, dans les grands trajets maritimes, on
en découvriroit de plus nombreuses espèces ; et nous devons espérer du
zèle et des lumières du capitaine Baudin et de ses compagnons de voyage
plus d’une découverte en ce genre , soit dans les mers australes , soit dans
d’autres parages lointains, qui n’ont été visités que rapidement, et dans
toute autre intention que celle de recueillir avec soin des coquilles ; mais
le voyage du capitaine Baudin a pour but spécial, la recherche de ce qui
tient généralement à toutes les branches des connoissances naturelles, nous
devons donc en bien augurer.
Explication de la planche.
Figure 1. Inconnue et inédite.
Figure 2. Représentée de grandeur naturelle, et grossie à la loupe en
même tems qu’on l’a figurée sur ses diverses faces, afin d’en bien donner
le développement ; elle ressemble beaucoup , mais en petit, à la térébra-
tule publiée dans VEncyclopédie, planche 246, fig. 4 6.
Figure 3. Est aussi inconnue et n’a pas été publiée.
Figure 4. Paroît être inédite.
Figure 5. Cette coquille de grandeur naturelle, est une térébratule lisse,
semblable à celle qu’on trouve fossile et siliceuse dans les craies des environs
de Meudon, près de Paris. Scheuzer, dans sa Physique sacrée, en
a figuré une pareille, planche 48 , fig- i o 1 •
Figire 6. Paroît écailleuse, à la manière du Chiton ou Oscabrion. Sa.
valve supérieure est contournée vers le bas. Inédite.
Figure 7. Est une jolie petite térébratulite , figurée de grandeur naturelle,
et grossie ensuite au microscope; on la voit en dessus et en dessous.
On trouve dans la mer Adriatique une petite térébratule qui paroît être
l ’analogue de celle-ci.
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