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Elle seroit plus rapprochée du ^enxQ Acarde, n®. i 34 de Lamarck, page
i 3o , que de tout autre, si l’on avoit la certitude que cette coquille est bivalve
; mais son cordon rentrant, sa privation de fossette et d’impression
musculaire, et un cettaxaJades, que l’on me passe cette expression, font
présumer que cette coquille est univalve, et doit former un genre particulier.
Lamarck n’a pas balancé à adopter ce sentiment, et en a fait un
genre nouveau qu’il a publié par addition dans son Système sous le nom
de Planospirite, Planospirites ostradna, page ^qo ; mais il l’a placé
dans un article additionnel qui a pour titre genres incomplètement
Figure. 3 est une seconde coquille du genre Pinna , mais elle est plus
épaisse que celle de la figure i, et ses stries ou plis sont plus réguliers ; elle
est très-rapprochée de la figure que Lister a publiée, planche Syi , figure
212, et qu’il a désignée sous le nom de Digitiformis dans l’index qui est
à la fin de son livre; mais cet habile conchiliologiste n’a donné aucune
indication sur le lieu qu’habite la coquille, ni sur quel exemplaire il en
a fait dessiner et graver la figure. Linné , en citant Lister, a nommé cette
co<ydx\lQ Pinna saccata; ïl dit qu’elle est très-rare et qu’elle vit dans l’Océan
Indien, ainsi que dans la Méditerranée. Linn., Syst. N a t., édit. de
Gmelin, sp. 8.
Fig. 4 a ^tjîg. 4 b offrent les deux valves d’une coquille très-singulière,
séparée de sa gangue à demi pétrifiée ; les deux valves, bien conservées ,
s’emboîtent parfaitement l’une dans l’autre.
Cette coquille a des sillons ou rides placés des deux côtés de la fossette,
qui rappellent ceux qu’on remarque dans les Petondes de Lamarck, genre
1 o5 ; mais qui en diffèrent par leur irrégularité : elle est en outre feuilletée
à l’extérieur, avec des indices de rayons qui divergent jusqu’au bord.
V A n cu le de Lamarck, genre 142, page 134, qui est la même que le
Mytilus hyjundo de Linné, se rapproche jusqu’à un certain point de notre
coquille fossile ; mais elle en diffère trop pour la placer dans la même
serie; il vaudroit peut-être mieux en former un genre particulier, voisin
de VAvicule. Je sens très-bien l’inconvénient qu’il y a de trop multiplier les
genres ; mais dans un système artificiel, sur-tout dans celui des coquilles,
que Ion commence à débrouiller, on pourroit être un peu plus prodigue
de genres, sauf à les réduire, lorsque les bases fondamentales de la science
seront solidement établies, ou à les laisser subsister, lorsque les voyages
dans les mers lointaines nous auront procuré un plus grand nombre d’individus,
qui viendront peut-être remplir les lacunes et coniirmer les genres
déjà admis.
Figure S est une coquille qui ressemble à une moule, lorsqu’on ne l’examine
qu’en dessus ; mais en l’observant avec attention, sous tous les aspects
et sur des coquilles détachées de leur gangue, on reconnoît bientôt
que c’est une espèce nouvelle de gryphite, appartenant au genre Huitre ,
Ostrea, de Lamarck, genre Cette jolie gryphite a sa coquille très-
mince; elle est changée en spath calcaire.
Elle a quelqu’analogie avec les fossiles figurés par Bourguet, planche l Î ,
page 62 , sous le titre de Huitre à bec recourbé en dedans, ou Giyphite;
mais plus encore avec ceux que Langius a publié planche 48 ? figures 1 et
2 , sous le nom de Giyphitae luidio ; mais celle de Maestricht est d’une
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