
i! ?
ili
distingue rien qui annonce qu’il ait été formé par couches ; il semblerolt,
au contraire, qu’un courant quelconque a accumulé ici d’une manière tumultueuse
un mélange de sable et de matière calcaire plus ou moins atténuée,
provenue du détritus d’une multitude de corps marins, dont plusieurs
ont résisté à la destruction, par l’effet de quelque circonstance particulière.
Cependant à une petite distance de l’entrée, l’on observe une couche de
huit pouces d’épaisseur environ, qui n’est presqu’entièrement composée que
de débris de coquilles et de madrépores réduits en très-petits fragmens,
parmi lesquels il n’y a presque point de sable ; mais ce lit se perd bientôt
dans l’intérieur de la montagne.
Il n’est pas indifférent d’observer que, pendant le dernier siège qui a
mis la ville de Maestricht et ses dépendances au pouvoir des François,
des chasseurs à cheval de l’armée républicaine vinrent s’emparer courageusement
de l’entrée de la caverne, où ils s’établirent : l’ennemi, pendant ce
tems-là, étoit au-dessus d’eux, occupé à faire de nombreuses sorties sur
Faire supérieure, d’où il étoit repoussé chaque fois qu’il paroissoit : ainsi
l’on pouvoit dire qu’il étoit battu dessus et dessous le fort de la montagne
de Saint-Pierre. L ’on reviendra bientôt sur ce dernier fait.
f’iisrî:”
T r i 1-t