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Maestricht est de 8 ' (du moins à l’époque où je les al visitées), au lieu
de 1 o , qui est le degré le plus ordinaire des caves profondes.
vante: en parcourant différentes galeries, je tenois le thermomètre suspendu par une ficelle au bout
de ma canne, et le plus loin de mou corps qu’i l m’étoit possible. I l m’indiqua :
à 9 '' 1 4 '...........................52'^.
à 9 '“ 23' ...........................5o<ià
9*' 2 6 '...........................49^.
Je le suspendis alors à im des piliers de la carrière, dans l'endroit que le guide nommoit l’Enfer. Je
l ’y laissai quelques minutes, et à 9 33' il marquoit48 à 9 ’“ 4 2 ', 47 | .
Je le plongeai alors dans un bassin d’e an, que les gouttes qui tombent de la voûte ont creusé dans une
pierre ; cette eau me parut devoir être à la vraie température de la carrière, et devoir m ettre le tlier-
moraèlre à l’abri de toute influence passagère de chaleur. A u bout de cinq minutes c e thermomètre in diqua
47 <*
A mesure que nous continuions notre route, le thermomètre à la m ain, il remontoit à 48 ^ et s’y sout
int , quoique nous approchions peu à peu de l'ouverture par laquelle nous avions dessein de sortir.
Nous sortîmes à dix heures, et le thermomètre remonta à l’air libre très-prompteraent à 62
Ces 47>i I de mon themiomètre à l’esprit de vin (c a r j’employai celui-ci parce qu’il est plus aisé de
le distinguer, sur-tout à quelque distance et à la pâle lueur d’un flambeau), reviennent à 48“* d’un
vrai thermomètre de Fahrenheit à mercure, et conséquemmeut à 7 ^ du thermomètre à mercure de
De lu c, vulgairement dit de Réaumur. O r , comme M .D eh ic a prouvé évidemment que le thermomètre
à mercure indique dans les caves de l’Observatoire de Paris 9 1%’ â résulte que la température de la
carrière de Maestriclit est plus froide de 2 ; que celle desdites caves.
Cette différence m’engagea à mon retour chez mo i, à vérifier mon thermomètre avec tout le soin
possible, et par des expériences très-exactes; et elles m’ont prouvé que les 47 **1 reviennent à 48^ du
v rai thermomètre à mercure.
A u mois de juin 1792 , j’a i répété ces mêmes expériences; me servant des mêmes thermomètres,
et de plus d’un thermomètre à mercure, dont la boule extrêmement petite étoit parfaitement isolée.
J ’a i pris les mêmes précautions ; j’a i plongé les thermomètres dans le même bassin, et j ’a i trouvé encore
48'^de Fahrenheit, comme je l’avois trouvé dix ans auparavant.
J . I I . V A N S W IN D E N .