connu dans le polype désigné sous le nom de palmier marin, qui habite les
mers les plus profondes ; dans cette hypothèse, les tortues de Maestricht
seroient contemporaines de ces bélemnites, et auroient échoué dans des
mers d’une grande profondeur ; excepté qu’on ne préférât de croire que les
sables coquilliers en partie quartzeux, qui ont formé par accumulation la
montagne de Saint-Pierre, n’aient été arrachés par l’effet de quelque courant
d’une montagne plus ancienne composée des mêmes élémens dans laquelle
une révolution plus reculée auroit enseveli des bélemnites.
Le lecteur pourra se décider pour l’une ou l’autre hypothèse; mais le fait
de la bélemnite à côté de la tortue n’en est pas moins certain, et les naturalistes
sont à portée de le vérifier dans ce beau morceau qui orne le Muséum
d’histoire naturelle de Paris.
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