
P L A N C H E X X X V .
MADRE POR I T E S DE D I V E R S E S ESPÈCES.
L a figure i . Méandrite dont l’analogue n’est pas connu.
Figure 3. Une portion du même grossie à la loupe.
Lamarck a formé son 1 1 '# genre des polypes à rayons, du Madrepora
meandrites, gravé dans le bel ouvrage de Solander et d’Eilis, page 161,
planche 48, fig. 1. Le méandrite de Maestricht vient se ranger dans ce
genre. Lamarck, voulant distinguer avec raison les polypiers naturels
d’avec ceux qu’on trouve pétrifiés, a donné à son genre le nom de Méan-
drine, réservant celui de Méandrite au même lorsqu’il est fossile; mais
j’aurois préféré le nom de Méandre, qui est françois, donne l’idée de la
chose, et peut passer sans difficulté à celui de Méandrite ; tandis que
Méandrine dérange trop le sens du mot, et conduit à Méandrinite, au
lieu de Méandrite. L ’on me trouvera peut-être un peu trop querelleur et
trop difïicultueux sur les mots; mais il faut l’être plus que jamais du train
dont on y va : voilà bientôt la totalité du grec épuisé ; craignons qu on ne
nous livre incessamment à l’hébreux ou à l’arabe. Si Lamarck n’étolt pas
en état de mieux faire, je ne lui dlrois rien;mais son inlluence est grande
dans les sciences, et comme il convient du principe, il ne faut pas qu’il se
laisse entraîner involontairement par le mauvais exemple.
Figure 3. Polypier en forme de feuille d’une élégance et d’une régularité
admirable; les lames sont d’une grande finesse et divergent, en s’épanouissant
, du centre à la circonférence. Nous ne connoissons encore rien de
semblable, et c’est une espèce inédite. Elle doit être rangée, d’apres les
genres de Lamarck, dans les agarices, genre i 3 des polypiers à rayons,
page 373.