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Figure 8. Térébratulite de forme alongée, de grandeur naturelle , représentée
de face et de profil. Les espèces de cette forme sont rares ; la
planche 243 de VEncyclopédie méthodique, fig. 1 a , h, c, en représente
une de forme oblongue, mais fortement striée, et qui appartient à une autre
espèce.
Figure 9. Paroît se rapprocher de celle représentée dans la fig. 6 æ, 5 ,
c , planche 241 de ^Encyclopédie ; mais celle de Maestricht est plus petite.
La planche 246 , fig. 8 c de VEncyclopédie, en offre aussi une beaucoup
plus petite que celle de Maestricht ; mais grossie à la loupe dans la
fig. 8 h , on voit que c’est la même que la nôtre, représentée d’après un
individu beaucoup plus jeune. Je présume donc que Bruguière en faisant
graver la fig. 8 c , planche 246, a fait une répétition de celle qu’il avoit publiée
planche 241 ? fig- é , et qu’il n’y a d’autre différence que celle de l’âge.
Figure 10. Cette térébratulite a dans sa valve supérieure une espèce de
languette qui la rapproche du fossile décrit par le baron de Hupsch, sous
le nom de Péridiolithe. Voyez Nouvelle découverte de quelques testacées
, par le baron de Hupsch. Cologne 1771 , planche 4, fig- 16 et 17.
Figure 11. Cette coquille de grandeur naturelle, figurée de face et de
profil, est grossie à la loupe, vue en dessus et en dessous : elle est remarquable
par sa valve supérieure surbombée, et ornée d’espèces de rayons
divergeans; je la crois inédite.
Figure 12. Me paroît aussi inédite.
Figure i 3. Est rapprochée des péridiolithes du baron de Hupsch. Mais
celle-ci n’est figurée nulle part.
Figure 14. Je ne sais si l’on doit former parmi les térébratulites des divisions
tranchées, ou les laisser toutes sur la même ligne, jusqu’à ce que
nous connoissions un plus grand nombre d’analogues; mais celle de ce n®.
s’éloigne si fort des autres, que je crois qu’il est peut-être convenable d’en
former un genre placé immédiatement après celui des térébratulites; car le
sommet tronqué, le sillon fortement prononcé, et les valves applaties,
pourroient servir de caractère à ce genre, dans lequel se trouveroit la coquille
désignée sous le n®. 13.
Le baron de Hupsch a figuré des coquilles fossiles semblables, qu’il
avoit trouvé dans le pays de Julliers ; il leur a donné le nom de péridiolithes,
à cause de leur ressemblance avec une petite poche ; mais c’est
étaler une érudition trop fastueuse de mots pour de si petites choses, et
comme les objets nouveaux et ceux qui restent à découvrir en histoire naturelle,
ainsi que dans les sciences physiques, sont immenses, il en résultera
, si l’on continue ainsi à farcir notre belle langue de mauvais grec,
que l’étude du néologisme sera plus difficile que celle de la science elle-
même; et que l’histoire naturelle devenue rebutante par-là, éloignera les
bons esprits, et rétrogradera par la suite loin de faire des progrès.
Figure \S. Coquille du même genre que ci-dessus; son sillon proéminent
forme une sorte de bifurcation qui la distingue de la précédente. Mon savant
ami Fortis m’a dit que l’analogue de cette singulière coquille bivalve
existe dans la mer Sébénique, sur les côtes de la Dalmatie, et qu’il l’a fait
connoître il y a environ vingt-cinq ans.
Figure 16. Quoique cette coquille ait à l’extérieur un rapport de forme
avec les térébratules, elle en diffère en ce qu’elle est intérieurement sillonnée
dans presque toute l’étendue de la valve inférieure, et se rapproche
beaucoup plus du genre Cranie de Lamarck, genre i5i ; Anomia cranio-
laris, Linn. Bruguière a fait graver, planche 243, fig. 10 , de ^Encyclopédie,
une coquille bivalve assez semblable à celle-ci.
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