
le même chiffre 6; mais Terreur est facile à reconnoître et à réparer, parce
que les milleporites que ces mêmes numéros désignent ont des caractères
bien distincts. Ce dernier, qui est branchu et plus gros que le précédent,
est entièrement couvert de pores. Guettard en a fait graver un semblable ;
voyez planche X X X , figures 6 et 1 1 , et planche X X X I , figures 6 , 7 , 9 ,
i 3 et 34»
Figures y a et y b. Milleporite en disque et d’une forme qui imite celle
d’un ruban qui seroit reployc circulalrement sur lui-même. Ce polypier est
criblé de pores, tant à l’extérieur des contours que sur ses faces planes.
Figures 8 a ei 8 d. Milleporite en forme de champignon ; sa tête ou partie
supérieure est très-garnie de pores, tandis que la tige qui le supporte
n’en offre que très-peu et se distingue par des plis.
Figurer), est un milleporite de la même espèce que le précédent, et
qui n’en diffère qu’en ce que sa tête n’est pas adhérente au pied : ce qui
pourroit provenir de ce que cette tête n’est qu’une production parUculrère
faite par des polypes et greffée sur une autre.
Figures 10 a et 10 b. Milleporite rameux, qui pourroit être d’une espèce
analogue à celle de la figure 3; mais qui est entier et placé sur son pédicule
; Tune de ses branches est revêtue de petits corps marins parasites,
ouvrage d’autres polypes qui probablement ont caché par-là la forme naturelle
du corps qui leur sert de support.
Figures 11 a et 11 b. Milleporite en crête de coq. Il est aussi curieux
que rare ; ses lobes sont parfaitement détachés.
Figures s’saetT.Q.b. Fragment d’un polypier réticulé qu’on pourroit
prendre pour une gorgone; mais lorsqu’on observe ses pores avec la loupe,
on préfère de les classer parmi les millepores ; et Ton est confirmé dans
cette opinion , lorsqu’on a vu le madrepore rare et singulier qui étoit dans
la collection de Tabbé Nolin, dont la forme est celle d’une véritable gorgone
, mais dont la matière, le travail et la disposition des pores, le range
nécessairement dans le genre des véritables madrepores.
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