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B O I S D’ U N Q U A D R U P È D E
RAPPROCHÉ DE L’ÉLAN,
A V E C D E S A N O M I E S D A N S L E M Ê M E B L O C .
P L A N C H E XV.
L a réunion de trois coquilles dont les analogues ne sont pas connus, avec
des restes bien caractérisés de quadrupèdes armés de cornes ou plutôt de
bois , offre un morceau rapproché de celui de la planche X I I I , où l’on
trouve un bélemnite à côté d’un bouclier de tortue.
On peut déjà s’appercevoir à mesure que nous avançons dans l’histoire
naturelle de la montagne de Saint-Pierre de Maestricht, que les objets
prennent de l’intérêt pour l’observateur, non-seulement par leur rapprochement,
mais encore par leur contraste.
Lorsqu’un même lieu nous offre ainsi des faits incontestables, si varies,
si curieux, et en même tems si disparates; l’on peut apprécier tout l’avantage
que la science pourra tirer un jour de la géologie, si l’on s’applique
à suivre la môme marche pour la description des lieux où la nature semble
avoir tenu en réserve de grands amas de dépouilles marines pour les livrer
à l’ardente curiosité de l’homme, et à son goût insatiable pour l’instruction.
C’est par cette route que l’on doit parvenir à la vérité, et déchiffrer
peut-être quelques-unes des grandes énigmes qui nous embarrasseront
beaucoup moins lorsque les faits seront bien établis.
L ’on voit dans le bloc de pierre représenté dans cette planche, et vers le
bas, une empaumure de dix pouces trois lignes de largeur, sur six pouces