
P L A N C H E X X V I .
T É R É B R A T U L I T E S .
L am a r c k dans son Système des animaux , page i 38, a formé le genre
Téréhratule, qui est son genre, et l’a défini de la manière suivante;
« Coquille régulière, fixée par un ligament où tube court et composé
« de deux valves inégales, dont la plus grande a son crochet avancé près-
« qu’en bec, et percé d’un trou par où passe le ligament. Charnière à deux
« dents, deux branches grêles, fourchues et osseuses , tenant à la valve
« non percée, paroissent servir de soutien à l’animal Anomia terebracc
tula, L. »
Bruguière se proposoit de faire un travail considérable sur les térébra-
tules, àans'V Encyclopédie méthodique ; il avoit fait graver avant son départ,
huit planches sur ce seul genre de coquille , et il en avoit figuré cinquante
huit espèces ; il y «n a un grand nombre de fossiles, dont quelques
unes sont très-remarquables. Il est donc fâcheux que le texte nous
manque, et que nous n’ayons aucun détail sur la localité où ces belles et
rares térébratulites ont été trouvées. On peut consulter les figures publiées
par Bruguière, dans le volume de planches de '^Encyclopédie, partie des
Vers testacées à coquilles bivalves, planches 289, 240, 241,242, 243, 244»
245 et 246. M. Walch a publié aussi, dans son ouvrage sur les fossiles,
plusieurs térébratulites, voyez planches i 4j 16, 17 et 18 (1). Celles de la
montagne de Saint-Pierre de Maestricht, sont assez nombreuses, puisqu’elles
occupent deux planches. Je sais qu’il y en a qui se rapportent à
des espèces qui existent ailleurs; mais on en trouvera aussi plusieurs d’inédites,
et une dont l’analogue est dans nos mers.
( i ) D o s Steinreich systemalîschentv/orfen, von J. E . E. W a lc b . H a lle , 1762 , avec fig.
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