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P L A N C H E X X V .
S U I T E D E S C O Q U I L L E S .
Z A figure 1 est une coquille finement striée, avec un sillon en vive arête
très-prononcé sur le dos; c’est une huitre assez analogue à celles que Bruguière
a publiées dans ^Encyclopédie, pl. 184, fig. 10, 1 1, i 3 et 145
s’attachent ordinairement aux branches de mangliers, et s’y fixent à l’aide
d’espèce de petits crochets ou appendices, que l’animal a l’art de construire,
de telle sorte que la branche de l’arbre se trouve enveloppée par-là,
et forme une sorte de moule en creux dans la valve inférieure de la coquille
; souvent la valve supérieure se ressent de cette inflexion. L ’espèce
que nous publions sous ce n®. n’est pas connue, et est inédite.
Figure 2. Autre huitre d’espèce inconnue ; elle offi’e sur le derrière de
la coquille un creux profond, cylindrique, se rétrécissant à mesure qu’il se
prolonge dans la longueur des valves, ce qui prouve que cette huitre, de
même que la précédente, doit s’attacher aux arbres dont les branches sont
baignées par la mer; elle s’y fixe probablement, non à l’aide de petits crochets
, comme les huitres des mangliers, mais en s’adaptant parfaitement
sur les branches cylindriques qu’elle entoure étroitement ; il seroit cependant
très-possible qu’au lieu de se fixer à des arbres, cette huitre s’attachât
à des coquilles cylindriques.
Figure 3. Valve supérieure d’une petite ostracite, assez rapprochée de
i’huitre commune, Ostrea edulis, Linn., N a t ., sp. io5. Mais
celle-ci offre un pH en saillie sur le rebord gauche de la coquille.
Figure^. Autre valve supérieure d’une petite ostracite, difficile à déterminer
, parce qu’elle n’offre pas des caractères assez distinctifs.
Figure 5. Cette singulière coquille, qui paroît devoir être rangée dans