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D E S É P E R V I E R S .
L E G A B A R , N”. 53.
N o u s avons. a l’article de l’oiseau de proie que j’ai nommé acoli, fait
mention de sa ressemblance avec le faucon chanteur, et nous avons en
même tems indiqué leurs caractères distinctifs. Voici maintenant une
espèce d’épervier qui a le plumage encore plus ressemblant à celui du
faucon chanteur, dont la taille égale, comme nous l’avons vu, celle de
la soubuse, tandis que l’acoll lui étoit inférieur : c’est le Gabarplus petit
encore que ce dernier, i peu près de moitié, puisqu’il n’est pas plus fort
que notre épervier d'Europe. Nous insistons sur cette échelle de grandeur
parce que cette différence très-marquée est celle qu’on peut assigner et
saisir le plus facilement au premier coup-d’oeil ( i) . On ne pourra donc
confondre le Gabar ni avec le faucon chanteur, ni avec l'acoli. Un caractère
très-distinctif de cet épervier africain, et qu’il a de commun avec nos
eperviers d’E urop e , c’est d’avoir les ailes fort courtes ; elles ne dépassent
point les couvertures du dessus de la queue; tandis que dans les deux
précédentes espèces elles ont assez de longueur pour s’étendre par-delà
le milieu de la queue.
L e Gabar est vraiment nn x.|épervier 7civici qui leiiquace remplace en Ainque Afrique l'espèce
l ’espèce
lie nous TrniTvnn.iî rônnnéînô /lono _
que nous trouvons répandue dans toute l’Europe, et qui ne se rencontre
dans aucune des parties de l’A i’rique où j’ai pénétré, quoique Kolbe nous
f r L i l s™ » " !» « sont liires do ,n,tlo à milo et de femelle à
W ! “ P P™ '“ ” ’“ ' . P " U c o , dn „ .1 1 , du fiueon elmnleur; et k
•\ o e l d ! » î l e de Ikcoll. Aim i <iua„d je rapporte la taille d’.m oiseau de proie d’Afrique
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0)0 oorup.rc I rute i l ’autre, puisque dans l’ordre des oiseaux carnivores ¡1 y o .éuriralement une
ddlmcuce tri,.co„stdé,al,Ie entre le mSle et la Ibmelle, dans la même espèce.
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