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ciitièrcmeni:, par le frottenient qu’elles éprouvent eu tramant souvent a
terre. J’al remarqué encore que ces Jeux longues plumes se rétrécissoient
depuis le croupion jusqu’au milieu de leur longueur, et que de-là elles
prennent, au contraire, toiijoars plus de largeur jusqu’au bout. La iuippe
de cet oiseau est composée de dix plumes très-apparentes ; elles ne naissent
point sans ordre, mais sont implantées deux à deux ; les plus courtes étant
placées sur le liant du cou et les longues plus bas ; elles occupent ensemble
un espace de plus de quatre pouces ; les plus grandes sont noires,
principalement à leurs extrémités extérieures ; d’autres sont mélangées de
gris et de noir; tontes sont étroitement ébarbées à leur naissance, et
s’élaraissenl toujours davantage; enfin, elles ont absolument la forme
d’une'massue, et jouent an gré des vents et au moindre inouvcnient que
fait l’oiseau, qui a aussi la faculté de les redresser à volonté.
La femelle diffère du mâle par sa couleur grise, moins nuancée do brun;
par sa Imppe moins longue et plus mêlée de gris; par son bas-ventre, qui
est blanc, et par les plaines de ses jambes qui sont plus traversées do
rayures brunes ou blanches, et enfin par les deux plumes moins longues
du milieu de la queue.
Dans le premier âge, le gris est nuancé d’une forte teinte roussâtre ;
chaque plume des jambes est terminée par un liséré blanc, et le bas-ventre
est entièrement blanc. La huppe est non-seulement courte, mais tout à fait
d’un gris roussâtre, et les deux plumes du milieu de la queue ne s’étendent
pas 7I11S loin one le.s antres. Les proéminences ossensas Ues aîles ne
paroissent pas du tout dans le jeune âge. Plans l’oiseau adulte, il làut soulever
l’aile pour les sentir, et elles ne sont absolument que des apophises
du métacarpe.
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