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H I S T O I R E N A T U R E L L E
tems, jamais ils ne se mêlent ensemble, et que l’Acoli n’a qu’un cri aigre
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Dans la Colonie, cet oiseau fréquente les terres labourées; dans les
déserts, il habite les terres sablonneuses; et c'est sur une taupinière, une
motte de terre ou sur une de ces ïoi'ites qne bâtissent les fourmis, qu'il
se perche pour guetter les souris. les mulots et les taupes, ainsi que tous
les petits oiseaux, dont il fait également sa proie. Cet oiseau vole très-bien
et avec une grande vitesse; mais son vol est toujours bas.Il est peu farouche,
et se laisse assez facilement approcher. Il suit le chasseur et vient de lui-
même tourner autour de l’homme qu’il voit dans la plaine, afin de se jeter
sur les alouettes qu’il fait lever sur son passage, ce qui facilite beaucoup le
moyen de le tirer. Satisfait de sa chasse, l’Acoli se retire sur un buisson
pour se reposer.
On voit communément le màle et la femelle ensemble. Ils construisent
leur nid dans les buissons. L a ponte est de quatre oeufs, d’un blanc sale;
ils sont ovales, tandis que ceiux du faucon chanteur sont presque ronds.
C’est principalement dans le Swart-land, le Rooye-sand et les Vingt-
quatre-rivières, que j ai vu le plus communément f Acoli : pays où je n’ai
jamais trouvé le faucon chanteur. Dans l’intérieur des terres, ce n’est que
vers les rivières de Swarte-kop et le Sondag où j’ai vu l’Acoli : à la vérité
bien plus rarement que dans la Colonie, où il paroît que les défrichemens
fo n t attiré.
Les colons du Swart-land nomment f Acoli Wiuena lk (faucon blanc) ;
dans d autres endroits, on le nommoit encore Leemverk-vaiiger{an\apenv
d'alouettes). H aie bec bleuâtre, et le tour du nez d’un beau rouge très-vif;
les yeux sont d’un jaune orangé, qui est aussi la couleur des pieds. Les
ongles sont noirs, ainsi que le bout du bec. La femelle est d'un bon tiers
plus forte que le mâle, la base de son hec est d’un rouge plus terne que
celui du màle.