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rekula poda. Elle contient viugt-Iroîs expériences
sur des poulets, des chiens, des
lapins et des cochons d'Inde, Les eifets du
poison ont été à peu près les mêmes,- mais
ils n'ont p;is été suivis de la mort dans plusieuis
cas, notamment sur un chien qui
avoit été mordu six fois, et une fois inoculé
avec le venin.
Ces expériences annoncent assez ce que
nous avons dit, que la morsure est plus ou
moins dangereuse suivant la partie qui en
est affectée.
Un cheval, ayant été mordu aux deux
côtés du nez par le katuka rekula poda,
enfla prodigieusement et par dégié jusqu'à
la gorge, et refusa de la nourriture, vomit
ce quM avoit dans Testomac, et parut trèsaccablé;
mais on diminua Tenflure par une
fomentation émollieiite, et vers le troisième
jour Tanimal se trouva guéri.
IV. La quatrième section contient onze
expériences faites avec le bodrou })am sur
diiïérens animaux. Les effets du venin ont
été reconnus avoir moins de force, mais ils
offrent les mêmes symptômes, c'est-à-dire,
enflure, stupeur, vomissemens, paralysie
sur les parties mordues, convulsions et la
mort. Tels sont en général les résultats plus
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ou moins prononcés de toutes les expériences
faites par Russel.
V. La section suivante a pour objet trente
expériences faites sur différens animaux
avec le venin de plusieurs serpens, inoculé
soit avec des aiguilles, soit avec des fils,
des scalpels ou des sétons.
Six ont été essayées sur des chiens; aucune
n'a produit la mort. Des vingt-quatre
essayées sur des poulets ou des pigeons, huit
seulement ont causé la mort.
Il est bon d'observer que le venin n'a
été introduit que dans la peau; il seroit
important de vérifier si, étant introduit
dans un vaisseau ou une artère, il ne produiroit
pas constamment la mort.
VI. Cette section contient des expériences
faites avec les remèdes employés contre le
venin des serpens. Russel conclut de celles
qui sont rapportées dans les sections précédentes
:
Que le venin des différens serpens est
plus ou moins funeste.
2°. Que les symptômes qu'il produit sur
les corps de divers animaux sont à peu
de chose près les mêmes.
Que le progrès de ces symptômes, dès
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