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yeux sont placés sur les côtés de la tête et
un peu saillans.
Le corps est renflé graduellement après
le cou , et il s'amincit ensuite légèrement
vers la queiie; il a deux pouces et demi de
circonférence à l'endroit le plus gros. Les
écailles sont carénées, ovales, imbriquées
en dessus, et celles placées contre les plaques
sont plus grandes que les autres, et lisses.
La queue est longue d'un pouce et demi,
ce qui fait la douzième partie de la longueur
totale. Sa forme est pyramidale, presque
subitement amincie et pointue.
Mais, de tous les caractères qui doivent
servir à distinguer ce scytale des autres
espèces déjà connues , celui qui est le plus
apparent consiste dans la disposition des
couleurs. Il est d'un brun foncé, avec une
ligne longitudinale en zig-zag et jaunâtre ,
bordée de noir, sur chaque côté du dos. Il
y a en outre sur le milieu du dos une rangée
longitudinale de petites taches jaunâtres,
bordées de noir. Le dessus de la tête est
jaunâtre, avec un grand et large chevron
brun, et deux taches brunes à chaque extrémité
du chevron , qui est bordé de noir.
Le dessous est d'un blanc jaunâtre, avec
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trois ou quatre points obscurs sur chaque
côté des plaques.
Le scytale zig-zag est très - joli par ses
couleurs, mais il est sujet à varier un peu
par le nombre de ses taches et des plaques
qui garnissent le dessous du corps et de la
queue. Rüssel n'a pas fait d'expériences sur
les effets du venin de ce serpent, qui est
regardé comme presque aussi dangereux
que le vijyen pampou des tamouls. En 1778;
le major Bonniveaux lui a envoyé d'Arni ce
serpent dans l'esprit de vin.
Schneider l'a décrit sous le nom de pseu-^
dohoa caréné.
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