•CT"
3o HI S T O I R E
très - nombreux autour du corps et de la
queue des amphisbènes.
40. Les écailles scutelîaires ressemblent
beaucoup à de petites plaques courtes et
transversales; elles sont situées sur une seule
rangée sous le ventre et la queue des éryx.
5«. Les écailles latérales ou des flancs sont
im peu plus grandes que les dorsales, lisses
et disposées sur une ou deux rangées contre
les plaques abdominales et sous-caudales des
crotales, des vipères, des couleuvres, etc.
6°. Les écailles sus-vertébrales sont hexagones,
lisses, un peu plus grandes que les
autres dorsales , et situées sur une seule
rangée au dessus de la colonne vertébrale
dans les bongares.
Les écailles circa-anales entourent la
partie postérieure de l'anus dans les pythons.
8°. Enfin dans les serpens qui sont revêtus
d'écaillés, on peut désigner les écailles d'après
la région du corps où elles sont placées, de
la même manière que je l'ai précédemment
fait pour les plaques.
Afin de rendre plus intelligibles, pour les
naturalistes qui voudront s'occuper de l'histoire
des serpens, les caractères que présente
la tête des ophidiens les plus remarquables,
j'ai eu soin de joindre ici trois
D E S OPHIDIENS. 3i
planches que j'ai fait peindre avec une
grande exactitude, et sous mes yeux. J'ai
fait dessiner au moins une espèce de chaque
genre d'après nature, afin d'oifrir dans un
court espace un moyen simple de faire sur
ces animaux de nouvelles recherches. Un
travail soigné et complet sur la disposition
que ces plaques et les écailles ont sur la
tête et sous la mâchoire inférieure, présenteroit
un moyen certain de former des
sections très - naturelles dans chacun des
genres, et ce seroit rendre un grand service
à la science que de pouvoir s'en occuper.
Ce moyen ne peut cependant pas être regardé
comme convenable pour former des
genres , mais il seroit sans doute avantageux
pour offrir des caractères génériques
secondaires.
Voici l'explication des trois planches cijointes;
planches L IX, LX et LXI.
Figure 1. Tête d'un jeune boa aboma vue
en dessus, représentant les petites plaques
polygones très-nombreuses, avec les cinq
traits longitudinaux plus foncés.
Fig. 2. La même tête vue en dessous, indiquant
ia forme de la plaque marginale