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autres disposées en un cercle, et près d'elles
entre les yeux est située une grande plaque
oblongue, carrée, transversale ; derrière les
yeux de petites plaques sont situées parmi
les grandes; la plaque antérieure de la mâchoire,
supérieure est grande et pentagone.
La gorge est munie d'un sillon glabre ;
alongé , bordé par trois paires de longues
plaques. Toutes les écailles dessus le cou,
le corps et la queue sont rhomboïdales et
carénées; les plaques entières du ventre sont
assez étroites et au nombre de cent quarante
six : sous la queue il y a d'abord quatre
grandes plaques contre l'anus et ensuite cinquante
huit doublas plaques.
La couleur d@ la tête est cendrée en dessus
, avec une bande noire , prolongée
depuis chaque oeil jusques vers les côtés du
corps. Les lèvres sont blanches, excepté le
bout de l'inférieure et du museau, qui est
cendré. Le corps est en dessus cendré, avec
des taches transversales noires, interrompues
vers la queue, et représentant des
zones sur le milieu du corps; ces taches sont
enfin entières à l'endroit où la queue est
un peu comprimée. On aperçoit aussi sur
les côtés, entre la troisième ou la quatrième
plaque entière, de petites taches noires; les
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•.it l
DES HURRIAHS. ^85
plaques elles-mêmes sont blanchâtres, variées
de noir, presque comme celles de la
couleuvre cobel {coluber cobellaJuin.).
Cette espèce paroît non seulement intermédiaire
entre l'hurriah faux-boiga et celui
à deux raies jaunes par le nombre de ses
plaques, mais elle l'est encore par la forme
de sa tête; car dans le premier la tête est
assez grosse, tandis que le second l'a trèspetite
, presque comme dans les orvets :
l'hurriah schneidérien au contraire a cette
partie alongée, ainsi que nous l'avons dit
précédemment.
Nous ignorons dans quelle contrée de la
terre habite cet ophidien, dont Schneider
n'a pas indiqué les dimensisms.
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