258 HISTOIRE
ginales des deux iiiâchoires, ainsi que les
deux brandies palatales, comme dans les
ophidiens qui ne sont pas venimeux. Les
yeux sont laiéraux, oibiculaii es les narines
sont latérales et situées près de Texlrémité
du museau.
Le cou et le corps sont cylindriques,
couverts eu dessus par des écailles petites,
lisses, ovales, serrées et imbriquées; et il
y a de plus deux rangées d'écailles plus
grandes sur chaque côté du ventre. Les
plaques abdominales sont plus courtes que
les sous-caudales, et au nombre de deux
cent soixante-cinq. L'anus est large, transversal,
muni à chaque extrémité d'un ergot
ou éperon corné, aigu, un peu courbé en
dehors et long de trois lignes environ ; et il
est bordé d'une double rangée demi-circulaire
composée de vingt-huit à trente écailles
lisses et carrées.
Le bora, observé par Alexandre Kussel,
est long de quatre pieds dix pouces , y compris
la queue, qui a sept pouces et demi,
et qui est terminée en une pointe peu aiguë.
La circonférence du cou est de deux pouces,
et celle du miheu du corps de trois à quatre
pouces.
La queue est cylindrique, garnie en des-
DES PYTHONS. 25cj
sus d'écaillés semblables à celles du dos, et
munie sous sa partie antérieure de trentesix
doubles plaques, ensuite de vingt-huit
plaques entières, et sous son extiémité de
trois doubles plaques.
La couleur principale est brune; on voit
sur toute sa longueur en dessus, des taches
arrondies d'un brun plus clair dans leur
miheu, et bordées d'un brun jaunâtre; les
côtés sont variés de brun et de gris blanchâtre
plus pâles auprès des plaques.
Le bora du Bengale ressemble beaucoup
au pedda-poda représenté par Kussel sur la
planche xxi v de son ouvrage; mais il ne
peut être regardé comme de la même espèce,
car, indépendamment du nombre de ses
plaques et des doubles plaques de sa queue,
il en diffère par ses plaques abdominales
plus étroites, et par les sous-caudales beaucoup
plus larges. Il paroît certain que sa
morsure n'est pas envenimée; et l'on peut
aussi douter de l'assertion des habitans du
Bengale, qui prétendent que les personnes
mordues par ce serpent ont une éruption
cutanée sur tout le corps au bout de dix
ou douze jours.
Schneider l'a décrit sous le nom de âoa
orbiculé, sans doute à cause de ses taches
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