ILES SANDWICH.
m
I j e 20 octobre, vieux style ( i® novembre ), 1816, nous avons
quitte la baie San-Francisco, et fait route pour les iles Sandwich.
M. É l io t , anglais de nation, qui avait long-temps demeuré dans
cet archipel, en qualité de médecin du roi, et qui depuis avait
fait un long séjour en Californie, s’embarqua sur le Riirik, pour
retourner à Ovaïhy ; ce qui nous fut ti-cs - avantageux ; car, profondément
versé dans la langue des insulaires et instruit de leurs
usages, il nous a rendu de très-grands services.
Le 9 ( 21 ) novembre, nous eûmes connaissance d’Ovaïby. Le
Mona- Roa frappe d’abord les regards et se distingue aisément
des deux autres grandes montagnes de l’ile, le Mona-Vororaï et
le Mona-Kéa. Nous ne vimes pas du tout de neige sur aucun
de ces sommets; à notre seconde relâche, l'année suivante, Li ons
n’en aperçûmes |ias non plus. D’après le calcul de M. Horner,
astronome de l’expédition du capitaine Knisenstern, rélévation
du Mona-Roa est de 5,024 mètres au-dessus du ni\cau de la
mer. Pl. 1.
Le (lanc du Mona-Voi’oraï cpii fait face à la mer, est couvert
de lave juscpi’an iiv;ige. Lorscpie le soleil darde ses rayons sur