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Hcari; in froitciem y lamii iain?) nhiens suhmhmdo-jlabelliionneni,
coinplanatam, cmssùie digiti, eneivein , mox digitatnin. Laciaiæ nit-
memsoe erectoe, f prima rioe 8 - io m/ernè. compressa', planes inordinate
dwisoe et ramiferce, axUUs rotnndatis, snpernè simp/icissinioe,
flagelli formes, teretes, crassitie digiti, longitudine inoequales, longis-
simoe, ultitudinem orgyalem scsquiorgyalemve attinge n tes, apice oh-
tusoe. Friictificatio ignota. Snlislaiitia cellulosa, (^olor olimcens.
Alga diiòice afjinitatis, et forsitan, jructijicatione recogrdta, sui
generis, a Laminauiis Lanix. Ag. Lyiigb. substantia cellulosa abhorre
ns, alioquin Lvmixari i'. digitatæ subsunilis.
Habitai una cum Fuco pyrifero Lin. et auct. (Fucus gigantinus
Peron, Jt. mvc.rocvstis pyrifeia Ag. ) w mari promontorium Hornii
alluente, nec non ad littora Regni Chilensis circa Talca
quo loco ab incolis pauperio/ìbus co meditar.
auano .
A LG U E S .
Fucus antarctique. Esp. Noiw.
Par A. uE C h a m i s s o .
La racine de cette algue est un disque calleux qui adhère
l’orteinent au rocher. Sa tige cylindrique et épaisse a environ six
pouces de hauteur sur cinq de circonférence. La même racine en
produit quelquefois deux. La tige s’évase et se compi ime à son
sommet en un éventail sans nervure, lequel a à peu près l’épaisseur
du doigt et se divise bientôt en huit ou rlix lanières également
comprimées, dont chacune se subdivise et se ramilie irrégulièrement
dans la partie inférieure. Les sinus des divisions sont
arrondis. Les lanières sont parallèles, cylindriques et simples dans
leur partie supérieure, oii elles sont à peu près de répaisscur du
doigt. Leur longueur est inégale mais considérable et donne à la
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plante d’une toise à une toise et demie de hauteur. I.eurs sommets
sont arrondis. La fructification de cette jilante est inconnue, sa
substance offre une texture cellulaire, sa couleur est vert d’olive.
La place que cette algue doit occuper dans le système est
douteuse et peut-être en faudra-t-il former un genre particulier
quand sa fructification sera connue. La texture cellulaire de sa
substance semble l’éloigner du genre L am in a r ia Lamx. A g. Lyngb.
quoique d’ailleurs elle ressemble par son port à la L am in a r ia di-
( U l v e digitée Dec. fi. franc.')
On la trouve conjointement avec le Fucus pyrijerus Lin. (Fucus
gigantinus Peron. vqy. M a c r o c y s t i s pyrifera A g .) dans la mer qui
baigne le cap Florn et sur la côte du Chili aux environs de Tal-
caguaiio,où elle sert de nourriture à la classe indigente du peuple.
D i'. A d e l b e r t d e C h am is s o .
Les Espagnols nous firent un très-bon accueil; ce ne furent
que bals, festins, et réjouissances : ils étaient enchantés de voir
flotter, pour la première fois, le pavillon russe dans leur port.
Le 2Ô février (9 mars) nous dîmes adieu au Chi li, qui mérite
réellement l’épithète de pays délicieux.
Le 27 février (10 mars) nous étions déjà éloignés de cent milles
de la côte, lorsque l’agitation de la mer nous fit connaître qu’un
tremblement de terre avait lieu.