Eu g , est un Cachalot très-reconnaissable à la grosseur de sa
tète e ^ lu x dents de sa mâchoire inférieure. Les jets d’eau ne
sortent que de l’extrémité antérieure de son museau, comme cela
est effectivement.
En /i, est nn diodon ou orbe épineux, qui est pris a la ligne,
tandis que les grands cétacés du reste de ce tableau sont poursuivis
avec des lances.
Enfin en /, est un poulpe, et en k , un calmar à bras courts.
Leur g r a n d e u r , relativement aux cétacés qm les entourent, ferait
croire qu’il y a en effet dans les parages du nord des especes de
ce genre , de taille monstrueuse, et telles que certains écrivains
prétendent qu’il en existe.
( 23 )
SUR
LE GENRE GUILLEMOT.
(U r ia , L a th .)
PAR A. V A L E N C IE N N E S .
L e s Giiillemots sont des oiseaux qui habitent les mers du cercle
polaire. Il en est trois espèces q u i , se rapprochant de nos côtes
pendant l’hiver, sont connues des naturalistes par les différentes
couleurs du plumage que l’âge ou la saison leur font prendre. Leurs
moeurs aussi ont été bien étudiées. Les pattes de ces oiseaux sont si
courtes, que lorsqu’ils sont assis sur le haut des rochers ou des fo-
laises, elles sont à peine visibles. Les Guillemots ne quittent ces hauteurs
que pour descendre vers la mer, ou ils poursuivent leur nourriture
avec ardeur et une étonnante facilité ; ils plongent très-longtemps,
et s’aident de leurs ailes sous l’eau pour atteindre le poisson.
Ils nichent par bandes, sans faire aucun apprêt pour leur nid,
déposant leurs oeufs dans les trous des rochers. La femelle pond
un seul oeuf, très-gros proportionnellement à sa taille; cet oeuf est
obtong, très-pointu, marqué de grandes taches noires, sur un fond
verdâtre ou bfeuâtre.M. Ghoris a vu et dessiné ces trois espèces de
Guiflemots dans la partie septentrionale du Grand-Océan, vers les
îles Aléoutiennes. Buffon en avait décrit deux; l’une est le Guillemot
coiimum, {Uria Troile Lath.) dont il a donné la figure dans ses planches
enluminées, sous le n° qoâ ; elle est très-exacte, et représente (m