les Guimen, pl. V I , f . i . , 3 ; les Tamals;
les Outchiouns , pl. V I , , f. 2 ; les Sonons ;
les Olonipalis , pl. VII,, f, 4 ;
ils parlent la même lan gue; ces tribus sont les plus nombreuses
dans la mission de Saii-Frandsco;
les Saklans, p i -VI , f. 4 et 5 , les Ouloulatines, pl. VII, f. i;
f. des femmes; les Noumpolis, pl. VII, f. 2;
les Sonissouns, pf. VII. f. 3.
ils parlent des langues différentes;
Une autre tribu, celle des Tcliolovoni, pl. VII, f. 5 , diffère
beaucoup de toutes les autres par les traits dn visage, par sa physionomie,
par un extérieur assez agréable; elle habite les montagnes;
elle a fait alliance avec les Espagnols contre toutes les
ti’ibus de sauvages. Elle façonne de très-belles armes, c[ui sont
des arcs et des flèches. Les pointes de ces dernières sont garnies
de cailloux taillés avec beaucoup d’art. Pl. VIII, f. 5.
Des lièvres très-fortes régnent ordinairement parmi les Indiens;
ces maladies en enlèvent ordinairement un très-grand nombre.
Depuis vingt ans , plusieurs missions de la Californie méridionale
ont cessé d’exister, parce que tous les Indiens sont morts.
Les Indiens des missions au sud de San-Francisco, et sur-tout
cenx de la mission de Santa-Barbara, fabriquent avec les pétioles
de diverses plantes rampantes, de jolis vaisseaux et des vases qui
retiennent l’eau; ils savent leur donner des formes élégantes, et
même faire entrer des dessins agréables dans le tissu ; ils les ornent
avec des morceaux de coquilles et de plumes. Pl. VIII, f. i, 2, 3, 4.
Les Indiens font leurs pirogues à l’instant où ils veulent entreprendre
un voyage par eau; elles sont en roseaux. Loi’sque l’on
y entre, elles s’emplissent à moitié d’eau; de sorte qu’assis, l’on
en a jusqu’au gras de la jambe, 011 les fait aller avec des avirons
extrêmement longs, et pointus aux deux extrémités.
Les missions de San-Francisco, de Santa-Clara, de San-,loseph,
de Santa-Cruz relèvent du Presidio de San-Francisco; il est tenu
de secourir et d’aider les padrès, et, lorsque le cas l’exige, de leur
fournir des soldats, sur-tout pour faire des excursions dans le pays.
Quelque temps avant notre arrivée, il était revenu une de ces expéditions
consistant en deux padrès et douze soldats ; 011 avait voulu
remonter le Rio-Sacramento qui se jette dans la baie au nord-est
de la mission. Par-tout les Espagnols avaient rencontré des peuplades
armées ; nulle part ils n’avaient trouvé un bon accueil ;
ainsi, au bout d’une quinzaine de jour s , ils avaient été obligés de
revenir sans avoir pu essayer la moindre tentative.
Les rochers, dans le voisinage de la baie San-Francisco sont
ordinairement couverts de lions marins, pl. XI.
Sur terre les ours sont très - communs. Quant les Espagnols
veulent se divertir, ils les prennent vivants, pour les faire battre
contre des taureaux.
Les loutres de mer abondent dans le port et dans les environs;
leur fourrure est un objet trop avantageux, pour que les Espagnols
l’aient négligée. En C h in e , une peau de loutre, de grandeur et
de qualité moyennes, se paie trente-cinq piastres; une de première
qualité, soixante-quinze piastres; de sorte que, l’une dans l’autre,
leur prix est de soixante piastres. Les meilleures doivent être
grandes, de couleur foncée, bien garnies de poils dont les extrémités
doivent paraître blanchâtres, ce qui donne à la surface
l’éclat de l’areuent.
Les Russes de Sitka ( Norfolk-Sound ), siège principal de la
compagnie d’Amérique russe, se sont établis dans la baie de la
Bodega, à 3o’ au nord de San-Franeisco. Ils ont pour chef, dans
cette nouvelle loge, M. Ixonskof, ([ui est très-versé dans le commerce
des pelleteries. Ils sont an nombre de vingt, et ont avec
eux cinquante Radiaks. Ils ont construit .-un petit fort qui est
2.
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