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ILES MARIANNES.
L e t4 (26 ) septembre nous aperçûmes file d’Ovaïhy; le surlendemain
16 (2 8 ) plusieurs chefs de notre connaissance vinrent
nous voir. Nous étions encore à six à sept milles de la baie de
Paouroua, lorsque M. Eliot nous accosta dans une jolie pirogue
double. Il jouissait de la faveur entière du roi Tamméaméa, surtout
depuis que M. H. Cook avait encouru la disgrâce de ce prince. Étant
allés à terre dans le canot de M. Éliot, nous y rencontrâmes K a houmanou
et quelques autres femmes du roi. Quant à lu i , il
était à la pêche, et on l’attendait à chaque instant. Nous fûmes
reçus très-amicalement par Kaboumanou, et par la plupart des
insulaires. Il y avait là plusieurs habitans de Vahou qui nous accueillirent
par des cris d&Aroha: Aroha! (soyez les bien-venus.)
Le l'üi à son retour, qui eut lieu le soir, nous fit une aussi bonne
réception qu’à notre premier relâche, mais toujours avec cette
froide réserve qu’il regarde comme un attribut de la dignité
royale. Il était alors loul nu ; il s’habilla bientôt et nous exprima
la joie de nous voir de retour dans son ile, en y ajoutant
la promesse de nous rendre encore service. Il nous fit. présent de
pinsiem s bonites énormes qu’il avait pêchées ; nous lui don-
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