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cette couleur passe au noir sur le clos; tontes les parties inférieures
sont blanches. Cet oiseau est long de 18 pouces 6 lignes; le cou est
plus grêle et proportionnellement plus allongé que dans le Guillemot
cà capuchon ; le bec, long de 2 pouces, est tout noir; le tarse
et les pieds sont de cette même couleur; la longueur du tarse
est de I pouce 4 lignes; le doigt du milieu, pins long que le
tarse, a i pouce 9 lignes. Cette espèce, que nous ne coim.aissons
encore que dans le plumage d’hiver, a été envoyée de Terre-Neuve
an Muséum d’histoire naturelle par M. de La Pylaie, sous le nom
que nous lui avons conservé.
ARMES DES PEUPLES
QUI HABITENT PRÈS DU DÉTROIT DE BÉRING.
F i g . I , 2, 3 et 4. .l.avelots de Sitka, dans les iles Aléoutiennes, de
la côte orientale d’Asie, et de la côte d’Amérique sur le détroit de
Béring. On les lance avec la petite bascule, fig. 5 ; on les emploie
à tuer les animaux marins; c[uand la pointe atteint leur peau, elle
s’y enfonce; comme elle n’est pas fixée à la hampe, elle s’en sépare,
mais elle est attachée à im cordon fait d’intestins de bêtes; il tient
la hampe dans une position horizontale sur la surface de la mer, et
met obstacle à ce c[ue l’animal blessé puisse plonger.
Fig. 6. Carquois en cuir, de l’ile Saint-Laurent, de la côte d’Amé-
ric[ue sur le détroit de Béring et des Tchonktchis; les habitants
d’Ounalachka n’en font point usage. Les pointes des flèches, de même
que celles des javelots, sont en dents de morse ou eu cailloux.
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