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les moeurs et le caractère des peuples ,il l’a intitule
Voyage pittoresque autour du monde.
La description de plusieurs objets relatifs a
l’histoire naturelle entrait dans cet ouvrage ;M. le
baron Ctivier et d’autres hommes célébrés ont bien
voulu s’en charger.
La rédaction générale du voyage aurait été trop
difficile pour un étranger cpii n’a pas fhabitude
d’écrire le français,fauteur s’est donc adressé pour
cette partie de son travail à M.J. B. Eyries, c[ue sa
connaissance profonde de la géographie et des
langues française et allemande mettait à même de
lui rendre ce service.
L’auteur a pensé que, dès la première livraison,
il devait présenter au publie des choses entièrement
nouvelles ou très-intéressantes, c est pour quoi
il n’a pas donné d’ahord le commencement
du voyage, et a traité d’ahord de la Californie,
pays encore peu connu; il a passé ensuite aux îles
Sandwich, archipel qui depuis quelques années a
acquis une grande importance, et qui, par la multiplicité
de ses communications avec les nations
commerçantes de l’ancien et du nouveau monde,
ne tardera pas a être civilisé; puis il a entretenu
ses lecteurs des îles Badak découvertes dans cette
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expédition, et dans lesquelles plusieurs hommes
très-vçrsés en géographie , reconnaissent les îles
Mulgrave des Anglais.
Les îles Aléoutiennes et Saint-Laurent, les Mariannes,
les Philippines, le cap de Bonne-Espérance,
et l’île Sainte-Hélène ont après cela passé successivement
sous les yeux du lecteur qui est ainsi
arrivé au terme du voyage. L’auteur en a ensuite
repris le commencement , et a offert au lecteur Té-
nériffe,le Brésil, le Ch ili, f i le de Pàc[ues,fîle Ro-
manzoff, le détroit de Béhring,le pays des Tchouk-
t ch is , enfin la Californie par laquelle il a commencé
son récit. Il fait de cette manière le tour
du globe. Mais comme il ne lui a pas été possible
de savoir d’avance le nombre de feuilles de texte
que son ouvrage comporterait, il a fait imprimer
séparément les détails relatifs à chaque pays ;chacune
de ces parties a un titre particulier qui n’indique
qu’une seule contrée, quand elle est nouvelle
ou peu connue; parce tju’en effet il n’est question
que de celle-là ; quant aux contrées qui ont déjà
été décrites plusieurs fois, il y en a plusieurs comprises
dans une même section, dont le titre les
nomme toutes. Chacune de ces parties a de plus
une pagination différente, de sorte que, l’ouvrage
h.
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