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vata , coriaco'a. Stainina G. Filaiiienta brevia. Aiitberæ adnala^
iiitrorsa; , lineares, bdocidares.
Le Spadix lepiéseiité dan.s la ¡ilanche avait six pieds de lon-
giieiir. T1 fut coupé avant son développement, et s ouvrit de lui-
mème en séchant. Ses fruits étaient tombés.
Note de M. Kiuith, sur le, Cocjuciro de Sdinte-Catherine.
«LeCotpieiro de Saiute-Catberine appartient ¡n'obaldement au
genre C o c o s , mais pour en avoir toute la certitude, il laud rail
que ce palmier fût mieux connu. La description que M. de
Chamisso a pu donner, surtout celle du fruit est trop incomplète.
La noix a-t-elle les trois trous que l’on rencontre dans les cocos
ordinaires? S’ils existent, qu’elle est leur situation? L’embryon
est-il basilaiie, latéral ou terminal? Comment les fleurs mâles
et femelles sont-elles distribuées? Y a-t-il des individus mâles et
femelles, ou les deux sexes sont-ils réunis sui' le même palmier?
et alors le palmier porte-t-il des spadices mâles et femelles
ou un même spadice présente-t-il les deux sortes de fleurs? Ce
dernier cas me parait le plus proliable, parce qu’il a lieu dans
le oenre Cocos auquel M. de Chamisso lui-même rapporte le
Coqueiro du Brésil. Dans un ovaire, que j’ai analysé, j’ai trouvé
au centre un grand creux et vers la périphérie trois cavités à
égales distances, qui me paroissent être autant de loges, mais
dans lesquelles je n’ai pas pu voir des ovules.
«Le Coqueiro a beaucoup de ressemblance avec le Cocos nuci-
fera de Linné et le Cocos butyracea du supplément. Mais il en
diffère principalement par la petitesse de son fruit et par la structure
de ses fleurs mâles. Les trois divisions intérieures du calice
(corolle de Linné) sont plus étroites que dans le cocotier
ordinaire et plus larges que dans le Cocos butyracea.
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«Le Cocos chilensis de Molina est un palmier très-impai laite-
ment connu. S’il est le même que notre .lubæa spectabilis ( Nov.
Cen. et Spec, plant, æquin. toni. t. j). 3o8 ), comme j ’aime à le
croire, il ne peut point être confondu avec le Coqueiro de
Ste. Catherine. Le témoignage des habitants du Chili, qui ont
reconnu le Coqueiro pour leur palmier, ne me parait mériter
aucune attention, quand il s’agit d’une famille de plantes où les
genres et les espèces se distinguent souvent par des caractères
très-difficiles à saisir, même pour un liotanistc habile.
«Je regarde par conséquent le Coqueiro comme une nouvelle
espèce; et le nom de Cocos Romanzoffiana, projiosé par M. de
Chamisso, me parait propre à rappeler le protecteur de l’intéressante
expédition de M. de Kotzebue.»
Nous vîmes prescpie continuellement,surtout aux environs des
iles Falkland et depuis la Terre-de-Feu juscpi’au cap de la Victoire,
flotter à la surface de l’eau une espèce de Coëmon que M. de
Chamisso a dessiné, et dont , avec son agrément, je donne la
figure.
Le 7 (19) janvier i8 i6 ,o n eut connaissance de la ferre-de-
Feu. Le 3 i (1 1 ) février,on laissa tomber l’ancre devant le village
de Talcaguano dans la baie de la Conception. .Ainsi nous n’avons
mis c[ue c[uarante-cinq jours à venir de Ste. Catherine au Chili,
en doublant le cap Horn , traversée extraordinairement courte.
1^1. VIL
A L CÆ .
Fucus antaretiens. N. Sj>.
Radix discoidea, petraui incrustans. Stipes ( vel singulus, vel duo
ex eadeni radicej teres, crassus, semipedalis, peripheria quinquepol