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 1 6 2  BA T I U C I E N S  UNODÈLEI5,  
 1842.  Salamanâra  Jeffcrsoniana.  Ilolbrook.  lìerpet.  north  
 Amer.  p.  «1,  pl.  i4,  et  ?  Triton  ingens,  ibid.  p.  83,  pl.  29.  
 1848.  Xiplwnura  Jcffersoniana.  Tschudi.  Bat.  classif.,  p.  93  
 n.»  7.  '  
 1849.  Amlystoma  Jcffersoniana.  Baird.  North,  Amer.  Philad.,  
 p.  283.  
 1830.  Xiphonura  Jcffersoniana.  Gray.  Catal.  British.  Mus.,  
 p.  34.  
 DESCRIPTION.  
 M.  Schlegel  dit qu'an  individu  qui  appartenait  à cette  espèce  telle  qu'elle  
 a  ét6  décrite  par M.  Green  ,  avait  été  adressé  au  Musée  de  Leyde  par  M.  
 le  professeur  Troost  de  Nashville,  comme  provenant  du  ïennesee.  
 Parmi  les  individus  envoyés,  les  plus  grands  atteignent  au  plus  en  
 longueur  9  pouces  ou0™,25  ,  ce  qui  serait une  taille  plus  considérable  que  
 celle  de  nos  plus  grands  Ambysloraes.  
 Voici  en  abrégé  ce  qu'en  dit M.  Green  :  Salamandra  caudâ  mediocri,  
 carpare  sttprà  fusco  maculis  coerulcis,  subtùs  fusco.  
 Longueur?  pouces  environ;  queue  de  la  longueur  du  corps,  légèrement  
 comprimée,  pointue;  couleur  d'un  brun  clair  plus  sombre  en  dessus,  avec  
 des  points  bleus  d'azur  irrégulièrement  disséminés  ;  les  doigts  sont  trèsallongés. 
   L'auteur  énonce  positivement  que  ce Batracien  n'est  pas,  comme  
 le  pense M.  Harlan  ,  une  variété  de  la  Salamandra  variolata  ou  Glutinosa  
 qui  est  notre Plethodon  n.°  2.  
 Celte  espéce de l'Amérique  septentrionale a été  recueillie  en  Canansbury,  
 à  l'ouest  de  la  Pensylvanie.  Elle  a  le  tronc  cylindrique  et  offre un  grand  
 intervalle  compris  entre  lesMeux  paires  de  pattes  ;  elle  ressemble  par  cela  
 même  à  un  Cylindrosome,  excepté  qu'elle  a  la  queue  courte,  qui  n'a  
 pas même  tout  à  fait la  longueur  du  corps;  en  outre,  elle  n'est  pas  ronde,  
 mais  fortement  comprimée  et  tranchante  comme  une  lame  de  sabre,  
 ce  qui  lui  a  fait  donner  le  nom  sous  lequel M.  Tschudi  a  désigné  ce  genre.  
 La  Salamandra  ingens  de  Green,  act.  sc.,  vol.  VI,  pag.  25i,  citée  par  
 Holbrook,  vol.  V,  paraît  appartenir  à  ce  genre.  Suivant  M.  Schlegel,  il  
 en  serait  de  même  du  Triton  ensatus,  décrit  et  figuré  par  Eschscholtz,  
 pl.  22  de  son  Atlas  zoologique.  
 II;ious  parait  que  c'est  cette mêmeXiphonure  qne M.  Gray  à  indiquée  
 sous  le nom  d'Heterotriton  ingens,  dans  le  catalogue  du  musée  britannique, 
   p.  35.  n.» 2 ,  et  qui  a  été  décrite  et  figurée  par M.  Holbrook,  p.  85,  
 pl.  29  ,  sous  le  nom  de  Triton  ingens,  
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 ATIÎKTODÊIIES.  G.  ÏRITOMÉGAS.  103  
 GENllE  TRIÏOMÉGAS.  —  TRITOMËGAS  (1).  
 Nobis.  
 Sieloldia.  1837,  Ch.  Bonaparte.  Proceed.  Zool.  Soc.  
 CARACTÈRES.  Corps  irès-grand,  verruqueiix,  déprimé,  lordò  
 d'un  repli  membraneux,  épais,  festonné;  tête  plate,  ovale,  
 plus  large  que  le  tronc;  langue  peu  dislincle,  adhérente  et  
 formant  le plancher  buccal;  dents  palatines  nombreuses,  serrées,  
 disposées  en  une  arcade  continue  et  parallèle,  en  arrière  de  
 celles de  la  mâchoire;  narines  rapprochées  sur  le  bord  antérieur  
 du  museau  ;  yeux  petits,  écartés,  à  paupières  très-courtes  ou  
 nulles  ;  queue  courte,  comprimée,  à  crête.  
 Il  n'y  a  qu'une  seule  espèce  dans  ce  genre  et  nous  devons,  
 avec M.  Tschudi,  en  faire  un  genre  distinct,  parce  que  ces  
 caractères  sont  tout  à  fait  différents  de  ceux  que  nous  avons  
 précédemment  attribués  aux  espèces  décrites  et  que  nous  
 trouvons  en  particulier,  comme  M.  Schlegel,  que  ce  Reptile,  
 qui  a  beaucoup  de  rapports  avec  le  genre  Ménopome,  lie  les  
 deux  groupes  des  Atrétodères  avec  les  Trématodères.  
 Ces analogies de  forme générale  avec  leMénopome de  Harlan  
 ou  Cryptobranche  des  monts  Alleghanys  de  la  Famille  des  
 Amphiumides  paraissent  en  effet  fort  évidentes,  si  l'on  en  
 juge  d'après  la  figure  du  palais  osseux  de  la  Salamandra  
 maxima  que  M.  Schlegel  a  donnée  et  celle  de  la  Gr.  Salani.  
 que  Cuvier  a  représentée  dans  le  tome,Y,  part.  2,  pl.  26,  
 (1)  De  Tftrcav  nom  mythologique  d'un  dieu  marin  donné  à  la  Salamandre  
 aquatique  et  de  Mtyaç  grand,  très-grand,  géant.  Nous  n'avoni  pas  
 adopté  ce  nom  de  Megalohatrachus,  parce  qu'il  signifie grosse  grenouille  
 et  non  pas  dans  le  vain  désir  d'innover  ;  nous  rejetons  aussi  celui  de  
 Siebaldia,  n'aimant  pas  à  donner  à  un  genre  d'animal  le  nom  d'un  
 homme  distingué.  
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