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BATRACIENS DRODÈLES
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DESCRIPTION.
a t t Ï n t ^ e t L n c a r .cuvent elle
at e,ni en longueur au delà d'un demi-mètre. Sa queue comprimée et
a e J s r : f prolongements i ,a peau
Z Z Z T membraneuses, lesquelles ne sont cepen-
4 nt pa, soutenue, par des rayon, osseux intérieurs. L'ouverture du cloatudinale
et non arrondie.
TRÉMATOCÈRES. PBOTÉÏDES. 0. SIRÈNE. 19 3
Sa conlcur générale est d'un gris foncé, ou brun noirâtre; sa peau est
Gluante, à pores muqueux abondants, à peu près comme celle des Mur
è n e s , mais on n'y distingue pas d'écaillés, môme à l'aide de la loupe.
On remarque au dehors des cannelures cerclées ou des sillons nombreux
transversaux, qui paraissent correspondre aux intersections musculaires.
Quoique la léte ne soit pas dislincle du reste du corps, par une sorte de coa
ou de rétrécissement marqué, elle est cependant légèrement renflée en
arrière ce qui la fait paraître arrondie, tandis que la face ou le museau
se rétrécit en avant, parce que la lèvre supérieure dépasse un peu l'inférieure.
Les lèvres ne' sont pas soutenues par des os particuliers comme
dans les poissons; elles sont cependant assez résistantes, car les tégumens
semblent être revêtus d'une sorte de lame épaisse, comme cornée. Leí
narines sont petites, perviables; elles communiquent avec la bouche, en
perçant le palais, portées un peu plus vers la commissure des lèvres que
vers la pointe du museau. Les yeux sont petits, entièrement sans paupières,
ou recouverts immédiatement par la peau qui devient cependant
translucide sur ces organes.
Le cou est percé de chaque côté par trois fentes inégales en longueur.
La première du côté de la tête est la plus étroite et la plus courte et la
troisième beaucoup plus étendue en largeur. Les branchies sont externes
non cachées sous des opercules ni par des membranes. Elles représentent
des sortes de languettes ou de pédicules charnus, frangés sur leurs bords
et entièrement vasculaires. Examinées avec soin, on reconnaît que ces
franges se subdivisent chacune en trois parties; et on peut conjecturer,
par analogie avec ce qu'on a observé dans d'autres espèces de Proléïdes,
que la portion d'eau qui agit sur ces branchies est principalement celle que
l'animal a avalée et qu'il a fait sortir par les trous de son gosier, peut-être
pour la préparer à abandonner l'oxigène dont elle était imprégnée.
Les membres sont grêles, courts et de même grosseur dans les régions
du bras et de l'avant-bras. Cependant l'angle formé par le coude est bien
distinct par son articulation mobile. La patte se divise en quatre doigt»
courts, séparés les uns des autres dans toute leur étendue; ils sont inégaux
en longueur: le second est le plus allongé, le pouce paraissant manquer.
Il n'y a certainement pas d'ongles à lenr extrémité; seulement, comme
ils sont peu charnus, la peau se colle intimement à la dernière phalange,
elle se dessèche facilement dans l'alcool, ce qui a pu donner lieu à l'erreur
qui "a été commise à ce sujet.
Cuvier a donné une figure du squelette de la Sirène sur la planche vingtsept
de la seconde partie du cinquième volume de son ouvrage sur les
ossemens fossiles et il y a fait dessiner plusieurs des principales pièces
osseuses. La structure de la tête et la composition des mâchoires sont des 13.'
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