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 BATRACIENS  DRODÈLES  
 1786.  Camper.  Schristder  Berlin  naturfor.  V I I ,  p.  480.  
 —  Du  même.  Opuscules  en  français,  t.  I l ,  p.  292.  
 1789.  Schneider.  Synon.  piseiûm.  Artedi,  p.  273.  
 1799.  Du  même.  Ilist.  amphib.  nat.  et  litt.  fase.  1,  p.  48.  
 1799.  Siren  operculata.Beaayois.  Transact  of  Americ.  Philad  
 society.  
 1800.  Cuvier.  G.  Bulletin  des  scien.  Soc.  philom.  38  ,  p.  106.  
 1800.  Latreille.  Hist.  nat.  des  Rept.  in-18,  t.  I I ,  i lg.3,  p.  2S2.  
 1800.  Shaw.  Naturalists  miscellany,  n.»  2 0 ,  pl.  61.  
 1800.  Daudin.  Hist.  nat.  Rept.,  in-8.o,t.  V I I I ,  p.  272,  pl.99  
 1807.  Cuvier.  Obs.  dezool.  et  d'anat,  Humbol t ,p.  93.  
 1808.  Siren  Lacertinoe.  Barton.  N.  S.  some  account  of  the  
 broch.  in-S®.  '  
 1821  Smith.  Garden.  A  selection  of  the  correspondence,  etc.  
 t h o i x  de  correspondance  de  divers  naturalistes  avec  Linné.  ~  
 Lettres  de  Garden  du  4août  1766,  du20  juin  1771,  1.1,  p.  321- 
 334-S99.  
 T â t '  pl . 2 7 .  
 1823.  Smith  Aug.  Lycée  de  New-York,  t.  I I ,  p.  i ,  on  the  
 btren  intermedia.  
 1826.  I'econteJohn.Ann.ofaNew-York,t.I,p.62  -  T  II  
 part.  1 ,  p.  133.  Traduit  dans  le  Bulletin  des  sciences  naturelles,  t'  
 V I ,  p.  431.  
 1830.  Wagler.  Nat.  syst.  der  amphilien  ,  p.  210.  
 1834.  Owen  (Richard).  On  the  Struct,  of  the  Heart.  Transact,  
 zool.  1,  p.  213.  Sur  le  coeur  de  la  Sirène,  pl.  31.  Traduci.  Ann.  
 des  sc.  nat.,  2."  série,  t.  I V ,  p.  169.  
 1842.  Holbrook.  North.  Amer.  Herpet.  p.  l o i ,  pl.  34.  
 18S0.  Gray.  Cat.  of British  Mus.  p.  68  ,  n."  1.  
 DESCRIPTION.  
 a t t Ï n t ^ e t L n c a r  .cuvent  elle  
 at  e,ni  en  longueur  au  delà  d'un  demi-mètre.  Sa  queue  comprimée  et  
 a  e J s  r :  f  prolongements  i  ,a  peau  
 Z Z Z T  membraneuses,  lesquelles  ne  sont  cepen- 
 4  nt pa,  soutenue,  par  des  rayon,  osseux  intérieurs.  L'ouverture  du  cloatudinale  
 et  non  arrondie.  
 TRÉMATOCÈRES.  PBOTÉÏDES.  0.  SIRÈNE.  19 3  
 Sa  conlcur  générale  est  d'un  gris  foncé,  ou  brun  noirâtre;  sa  peau  est  
 Gluante,  à  pores  muqueux  abondants,  à  peu  près  comme  celle  des  Mur 
 è n e s ,  mais  on  n'y  distingue  pas  d'écaillés,  môme  à  l'aide  de  la  loupe.  
 On  remarque  au  dehors  des  cannelures  cerclées  ou  des  sillons  nombreux  
 transversaux,  qui  paraissent  correspondre  aux  intersections  musculaires.  
 Quoique  la  léte  ne  soit  pas  dislincle  du  reste du  corps,  par une  sorte  de  coa  
 ou  de  rétrécissement  marqué,  elle  est  cependant  légèrement  renflée  en  
 arrière  ce  qui  la  fait  paraître  arrondie,  tandis  que  la  face  ou  le  museau  
 se  rétrécit  en  avant,  parce  que  la  lèvre  supérieure  dépasse  un  peu  l'inférieure. 
   Les  lèvres  ne'  sont  pas  soutenues  par  des  os  particuliers  comme  
 dans  les poissons;  elles  sont  cependant  assez  résistantes,  car  les  tégumens  
 semblent  être  revêtus  d'une  sorte  de  lame  épaisse,  comme  cornée.  Leí  
 narines  sont  petites,  perviables;  elles  communiquent  avec  la  bouche,  en  
 perçant  le  palais,  portées  un  peu  plus  vers  la  commissure  des  lèvres  que  
 vers  la  pointe  du  museau.  Les  yeux  sont  petits,  entièrement  sans  paupières, 
   ou  recouverts  immédiatement  par  la  peau  qui  devient  cependant  
 translucide  sur  ces  organes.  
 Le  cou  est  percé  de  chaque  côté  par  trois  fentes inégales  en  longueur.  
 La  première  du  côté  de  la  tête  est  la  plus  étroite  et  la  plus  courte  et  la  
 troisième  beaucoup  plus  étendue  en  largeur.  Les  branchies  sont  externes  
 non  cachées  sous  des  opercules  ni  par  des  membranes.  Elles  représentent  
 des  sortes  de  languettes  ou  de  pédicules  charnus,  frangés  sur  leurs  bords  
 et  entièrement  vasculaires.  Examinées  avec  soin,  on  reconnaît  que  ces  
 franges  se  subdivisent  chacune  en  trois  parties;  et  on  peut  conjecturer,  
 par  analogie  avec  ce  qu'on  a  observé  dans  d'autres  espèces  de  Proléïdes,  
 que  la  portion  d'eau  qui  agit  sur  ces branchies  est  principalement  celle  que  
 l'animal  a avalée  et  qu'il  a  fait  sortir  par  les trous  de  son  gosier,  peut-être  
 pour  la  préparer  à abandonner  l'oxigène  dont  elle  était  imprégnée.  
 Les  membres  sont  grêles,  courts  et  de  même  grosseur  dans  les  régions  
 du  bras  et  de  l'avant-bras.  Cependant  l'angle  formé  par  le  coude  est  bien  
 distinct  par  son  articulation  mobile.  La  patte  se  divise  en  quatre  doigt»  
 courts,  séparés  les uns  des  autres  dans  toute  leur  étendue;  ils  sont  inégaux  
 en  longueur:  le  second  est  le  plus  allongé,  le  pouce  paraissant  manquer.  
 Il  n'y  a  certainement  pas  d'ongles  à  lenr  extrémité;  seulement,  comme  
 ils sont  peu  charnus,  la  peau  se  colle  intimement  à  la  dernière  phalange,  
 elle  se dessèche  facilement  dans  l'alcool,  ce  qui  a  pu  donner  lieu  à  l'erreur  
 qui "a été  commise  à  ce  sujet.  
 Cuvier  a donné  une  figure  du  squelette  de  la Sirène  sur  la planche  vingtsept  
 de  la  seconde  partie  du  cinquième  volume  de  son  ouvrage  sur  les  
 ossemens  fossiles  et  il  y  a  fait  dessiner  plusieurs  des  principales  pièces  
 osseuses.  La  structure  de  la  tête  et  la  composition  des  mâchoires  sont  des  13.'  
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