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 ^ ^ ^  BATCACIENS  IIKODÈLES.  
 Salamandra  platyura.  Daubenton.  Éncyclop.  Method  
 Laquelle  plate.  
 Salamandra  laticauda.  Bonnaterre.  Fig.  Encycl.  pi.  2,  
 1789  Salamandre  à  queue  plate.  Lacépède.  Quad.  Ovipares  
 T .  I ,  pl.  471,  pl.  34.  '  
 Salamandra  ^ristata.  Schneider.  Hist.  Amph  Fase  1  
 p .  57,  n .o^mâ l e .  '  
 Salamandra  pruinata.  Ibid.,  p.  69,  n.»  S  femelle  
 1800;  Lacerta  lacustris.  Blamenbach.  Hand. ,  p.  248  
 1800.  Salamandre  crétée.  Latreille.  Hist,  natur.  des  Salamand 
 r e s ,  p.  43,  n.03,  pl.  3  et  4.  
 1802.  Salamandre  aquatique.  Daudin.Hist.  des  Rept .  T.  VIII  
 p* 233*  '  
 1820.  Molgepalustris.  Merrem.  Tent.  Syst.  amph.  p.  187.  
 1821.  Salamandra  Platycauda.  Rusconi.  Amours  des  Salamandres, 
   p.  29,  pl.  1  et  2.  
 1826.  Tnton  cristatus.  Fitzinger.  Classif.  R ept . ,  p.  66,  n.o  5.  
 J l  2  om i a i u , .  Bonaparte.  Faun.  Ital.  fol,  4,  pl.  83,  
 1830.  Triton  cristatus.  Gray.  Cat.  o fBr i t i sh.Mus . ,  p.  19,  n.o2.  
 r i .  T  v v t T '  An n .  des  Se.  Nat.  3.»  sén 
 e .  1.  A.Vi l ,  p.  262.  
 DESCRIPTION.  
 f  "  «"^"^nc"  a  été  consolée  
 dans  le,  rég,ons  les  plus  froides.  Sa  téta  aplatie  se  confond  par  a  
 Î Z Z T  f  ^  -c !  
 dan  Ta  r é l  '  «'élargit  un  peu  
 dans  la  région  moyenne.  Les  téguments  sont  rugueux  et  couverts  de  le  
 • es  granu  ations  ou  de  verrues  molles  et  poreuses  par  les,ue  inL  
 t o u C r ï  tei  r ^ é  r  aux  doigts  qui.  
 n n l r ; .  r  '  ®  devient  pLque  
 Z e l s Z o Z T  ^  i^ e - coup  
 ae  petits  points  blancs  saillants.  
 La  partie  inférieure  du  ventre  est  le  plus  souvent  d Z t s Z T r ' ' :  r  ce'uttnee  tetienitnet e ef  ap un^-  longe  souvent  dans  les  deux  sexes  et  presque  constamment  chez  la  femelle  
 ATRÉTODÈUES.  6.  TUITON.  1.  l o o  
 le  long  de  la  lame  membraneuse  du  dessous  de  la  queue,  mais  là  les  
 marques  noires  ne  se  voient  plus.  
 Dans  les mâles,  surtout  à  l'époque  des  premiers  beaux  jours  de  l'année  
 toute  la  partie  supérieure  du  dos  est  ornée  d'une  véritable  crête  formée  
 par  une  expansion  membraneuse  de  la  peau  qui  commence  sur  la  ligne  
 médiane  du  dessus  de  la  tdte  et  qui  va  en  augnientantant  de  hauteur  jusquesvers  
 la  partie  moyènne  du  dos  pour  s'abaisser  ensuite  du  côté  de  
 l'origine  de  la  queue  ;  le bord  libre  en  est  découpé,  comme  frangé  ou  festonné  
 et  l'animal  peut  lui  imprimer  un  mouvement  d'ondulation  et  qu'il  
 peut  faire,  pour  ainsi  dire,  trembloter  en  l'agitant  par  une  sorte  de  frissonnement  
 convulsif  en  la  faisant  mouvoir  partiellement  ou  sur  divers  
 points  de  sa  longueur  par  de  fréquentes secousses,  surtout  au  moment  où  
 il excite  la  femelle  à  déposer  ses  oeufs.  Le  plus  souvent  aussi  on  observe  
 sur  les  parlies  latérales  de  cette  queue  ,  très-élargie  dans  sa  portion  
 moyenne,  et  qui  prend  alors  la  forme  d'une  feuille  allongée,  une  large  
 raie  ou  b;inde  moyenne  blanchâtre  qui  correspond  à  la  région  vertébrale.  
 Cette  nuance  est  surtout  très-distincte  dans  les  deux  tiers  postérieurs.  
 Chez  la  femelle,  dont  la  crête  dorsale  est moins  haute,  la  queue  n'est  
 jamais  non  plus  aussi  comprimée  ou  dilatée  dans  le  sens  vertical  et  la  
 portion  membraneuse  est  moins  distincte.  Quelquefois  même,  surtout  
 après  l'époque  de  la  fécondation,  elle  disparait  tout  à  fait,  mais  la  ligne  
 jaune  inférieure  est  plus  constante:  alors  aussi  la  crête  dorsale  s'est  oblitérée  
 il tel  point  qu'elle  se  trouve  remplacée  par  un  sillon.  
 Dans  l'un  et  l'autre sexe  l'oriflce externe  du  cloaque,  qui  est  très-allongé,  
 oflre  une tuméfaction,  un  gonflement  notable  dans  ses  bords,  qui  forment  
 comme  des  nymphes  colorées  en  jaune,  dont  les  pores  et  les  verrues  sont  
 très-apparents.  
 Le  dessous  de  la  gorge  varie  un  peu  pour  la  teinte  qui  est  d'un  brun  
 violâtre  avec  quelques  traits  jaunes  comme  eiTacées  et  d'autres  noirâtres.  
 Toute  la  surface  est  parsemée  de  points  blancs.  
 Les  pattes  sont  courtes,  d'une  teinte  verdâtre  foncée  en  dessus,  avec  
 quelques  petites  taches  noires  arrondies.  En  dessous,  ou  inférieurement  
 elles  participent  de  la  couleur jaune  du  ventre;  mais  avec  des  taches  noires  
 comme  annelées,  ce  qui  est  encore  plus  marqué  sur  tous  les  doigts  qui  
 sont  assez  allongés,  mais  non  dilatés,  un  peu  plus  plat  en  dessous  de  sorte  
 qu'ils  paraissent  le  plus  souvent  comme  mi-partis  de  jaune  et  de  noir.  
 Les  paumes  et  les  plantes  sont  .élargies  et  également  partagées  par  les  
 mômes  teintes  que  celles  des  doigts  ou  des  orteils.  
 Nous  croyons  devoir  décrire  trois  variétés  principales  de  cette  espèce  de  
 Triton  dite  à  crête,  quoique  la  plupart  des  autres Tritons  surtout  les  mâles