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 8S  BATRACIENS  tIRODÈLES.  
 décrit  par  M.  Gray  Bristish.  mus.  Gatal.  p.  io,  n."  9,  et  le  Spelerpes  
 rubra  du  même  ibid,  pag K,  n.»  ii.  
 Longueur  totale  0"', 105  ;  de  la  téle  et  du  cou  O^Ol,  du  tronc  entre  les  
 pattes  0m,035,  de  la  queue  O^jOG;  diamètre  du  tronc  et  de  la  tête  0m,01.  
 M.  Holbrook,  dans  son  Erpétologie  de  l'Auiérique  du  Nord  page  35,  
 dans  la  synonymie  de  la  Salamandra  rubra  rapporte  à  cette  espèce  
 comme  des  variétés,  les  espèces  décrites  par  ses prédécesseurs,  qu'il  désigne  
 sous  les  noms  de  Rubriventris,  sub-fusca  et  maculata  de  M.  
 Green. Lui  seul  habitant  sur  les  lieux,  pouvait  reconnaître  cette  concordance  
 ;  pour  nous  ce serait  un  Bolitoglosse.  
 Nous  trouvons  deux  figures  de  cette  espèce  de  Pléthodon  sur  le  velin  
 n.° 92,  de  la  collection  du Muséum  fig.  4 et  5,  l'un  sous le  nom  de Mohje  
 hrunneus  et  l'autre  de Molge  arenatus,  Valenciennes.  
 3.  PLÉTHODONTE  DOS-ROUGE.  Pléthodon  erythronotum.  
 Tschudi.  
 CARACTÈRES.  Corps  brun,  grêle,  cylindrique,  très-allongé;  
 une  large  raie  rougeâtre  sur  le  dos,  s'étendant  depuis  la  nuque  
 jusqu'à  l'extrémité  de  la  queue  ;  cette  raie  piquetée  de  noir,  est  
 Lordée  de  brun  foncé  sur  les  flancs;  le  dessous  du  corps  d'un  
 gris  blanchâtre  piqueté  de  noir.  
 SYNONYMIE.  1818.  Salamandra  erythronota  et  cinerea.  Green.  
 Journ.  Acad.  s.  Philadelph.  tome  I,  pag.  336.  
 1833.  Salamandra  cinerea.  Schlegel.  Faun.  Japon,  page  118,  
 n.»  3.  
 lS3o.  Salamandra  cinerea.  Harlan,  medic,  and.  phys.  researches  
 pag.  93.  
 1838.  Pléthodon  cinereum.  Tschudi.  Class,  Batr.  pag.  92.  
 1839.  Salamandra  erythronota.  Storer.  Rept.  Reports  ou  the  
 of  Massachusetts  p.  243.  
 1842.  Salamandra  erythronota.  Dekay.  Erp.  New-York  173,  
 pi.  16,  n.»  38.  
 1842.  Salamandra  erythronota.  Holbrook,  t,  V ,  p.  43,  pi.  11.  
 1843.  Saurophis.  Fitzinger.  syst.  Rep.  33.  
 18S0.  Ambystoma  erythronotum.  Gray.  Cat.  Brit.  Mus.  p.  37,  
 o.®  9.  
 ATBÉTODÈRES.  G.,  PLÉTHQDONTE.  5.  
 8 7  
 DESCRIPTION.  
 Nous  avons  p a r f a i t e m e n t  reconnu  dans  cette  petite  espèce  le  carae- 
 Z  Z  genre  tiîé  de  la disposition  des  dents  sphénoïdales.  Les  md.vdus  
 nue nous  avons  eus  à notre  disposition  sont  très-bien  conservés.  
 Parmi  ceux que le neveu de  l'un  de nous, M. Henry Delaroche  négociant  
 au  navre,  a  rapportés  de  New-York,  et  qui  sont  conservés  dans  1 alil  
 e^  est  un,  qui  a  sur  le  dos  une  large  raie  d'une  temte  rouge  
 l e L e  très-remarquable,  fort  apparente  aussi  sur  d'autres  échantillons  
 reçus  plus  récemment  encore.  
 La  ii"ure  de  l'Erpétologie  du  Nord  de  l'Amérique  représente  très-bien  
 cette  petite  espèce;  on  voit  parfaitement  la  couleur  rouge  briquetée  du  
 dos,  avec  une  l i g n e  m o y e n s  noire ; tout  le  côté  est brun  foncé,  presque  
 noir;  le  dessous  du  ventre  et  de la queue  est  blanchâtre  piqueté  de  noir.  
 La  forme allongée et cylindrique  du  corps  fait ressembler  cette espèce  à  
 un  petit  Lézard.  Nous  en  avons  reçu  un  grand  nombre  de M.  Lesueur,  
 de  M.  Harlan  et  de  M.  Hilbert.  Le.plus  grand  est  celui  qui  provient  
 de M.  Delaroche.  
 Nous  croyons  que  la  figure  n."  1  du  velin  90  du Muséum  appartient  à  
 cette  espèce.  L'individu  qu'elle  représente  a  été  inscrit  par M.  Valenciennes  
 sous  le  nom  de  Salamandra  puncticiilata.  
 DIMENSIONS.  Longueur  totale  0»,08,  du  cou  et  de  la  tòte  0»,01,  da  
 tronc  entre  les  pattes  0'"02S,  de  la  queue  O-.OiS,  le  diamètre  du  ventre  
 n'est  guère  de  plus  de  0°',005.  
 Le  Docteur  Green,  qui  a  le  premier  décrit  la  Salamandre  cendrée  a,  
 dans  ses  recherches  ultérieures,  reconnu  son  identité  avec  la  S.  à  dos  
 rouge.  En  cela,  il est  d'accord  avec  le Docteur Pickering  et avec M.  Holbrook. 
   Cette  espèce  est  peut-être  la  plus  commune  des  Etats  du  Nord.  
 Elle  est abondante  au  voisinage de Boston  et  de  Philadelphie  et  si  elle  est  
 identique  avec  la  Cendrée,  ce qui ne  paraît  pas  douteux,  sa  zòne est  trèsétendue  
 car  le Docteur  Blanding  l'a  trouvée  jusqu'à Caraden  (Caroline  du  
 Suri)  et  Say  l'a rencontrée  à  l'Ouest  jnsqu'à  Louisville  dans  le  Kentucky,