
 
        
         
		B A T B A C I E N S  UBODÈLES.  
 dans  l'esprit  de  vin.  L e  dessous  du  corps, dans  toutes  le.  régions de  la  gorge  
 e  de  1 abdomen,  est  d'un  rouge  brun  vineux  pendant  la  vie,  asperg  d  
 pe  us  points  blancs  distinets,  dont  le  non^bre  est  plus  considérab  da  
 Z  o Z T  où  ils  forment  une  série  pre  !  
 To  Uoûs'à  L  '  '  ' '  --  - -  -  rap- 
 S  ues  .  '  P^ r L a u r e n t i ,  comme  l'ont  fait  
 S  v T r  ?  Schne ide r ,  on  serait  porté  à  regarde  
 m ^ x  (1  ma,s  plusieurs  espèces  et  surtout  les  femelles  du  Triton  à  crête  
 u !  i  vent  Cel«i - c i  porte  
 du  Laurent,  dans  i article  cité  dans  la  note  qni  précède  :  AMomine  nir 
 é t  enco'r  '  tr i t o n s  ù  
 eaux.  a,ns  que  nous  1 avons  dit  en  traitant  de  la  troisième  variété.  Ici  les  
 d  ss  '  :  ont  la  queue  o  n t  „  
 glantée.  ensan- 
 Variété  B.  Une  seconde  variété  est  moins  brillante  :  son  corps  est  brun  
 en  d e s . s  avec  une  ligne  dorsale  d'un  Jaune  si  pâle,  qu'elle  paraît  t  
 et  qu  elle  le  devient  tout  à  fait  dans  la  liqueur  conservatrice  ;  elle  se  ranproche  
 e  la  première  variété  parce  que  le  dessous du ventre  n'offre  p a s ï  
 taches.  Le  dessous  de  la  queue  est  rouge  ou  d'un  jaune  orangé;  o ^ne  vo'  
 pas  es  points  blancs  d'une  manière  aussi  d i s t inc t e ,  i, n ' y  en  même  pa  
 ur  le  pourtour  de  la  mâchoire  inférieure.  L'un  de  ces  individus  a  é  
 trouvé  dans  une  cave  avec  ceux  dont  nous  avons  parlé  
 E n f i n ,  une  troisième  variété  qui  probablement  provient  de  son  peu  de  
 d  veioppement.  car  l'animal  n'a  pas  le  quart  du  volume  de  I'  péce  " u e  
 nous  avons  indiquée  comme  type,  a  été  recueilli  à  Rochefort  p  r  M  Le"  
 j on  :  Il  es  en  dessus  d'une  teinte  verte  légère  avec  une  ligne  doSe^^une"  
 u n e s  eôtés  sont  des  marques  noires.  des  taches  arrondie  t  flane;  
 «ont  d  un  brun  foncé  uniforme  ;  le  dessous  du  corps  est  rougeâtre  et  san  
 aucune  tache  ni  points  blancs  bien  distincts.  Les  pLe s  son^d'a  L  s  - 
 sez  semblables  à  celles  de  l'espèce  principale.  
 ctptu  , eujus ames veluU  cruenta.  
 A T R E X O D E U E S .  G.  TRITON.  O.  Ì39  
 La  plupart  des  auteurs  ont  regardé  le  Triton  marbrô  comme  une  variété  
 du  Triton  à  créte.  
 M.  Michalielles  a  décrit  dans  l'Isis  en  1830,  p.  80G,  une  espèce  de  Tr i - 
 ton  recueillie  en  Italie  dans  la  région  méridionale  aux  environs  de  Monte- 
 Sibillo.  qu'il  a  décrite  sous  le  nom  de  Nycthemerus  que  M .  Charles  Bonaparte  
 a  cru  devoir  rapporter  à  un  Triton  carnifex  non  adulte  et  qu'il  a  figuré  
 dans  son  Iconographie  de  la  Faune  italienne,  sous  le  5  de  la  
 planche  85  bis.  
 3.  TRITON  DES  PYRÉNÉES.  Triton  Pyrenoeus.  Nobis,  
 CARACTÈRES.  Corps  verruqueux,  ou  très-rugueux,  à  points  
 s a i l l a n t s ,  brun  sur  la  tête  et  sur  les  flancs,  avec  une  large  raie  
 d o r s a l e  jaune  ou  safranée,  presque  continue  depuis  la  nuque  
 j u s q u ' a u  bout  de  la  queue,  mais  dentelée  irrégulièrement  de  
 b r u n  sur  ses  bords  et  marquée  de  points  nmr s  isolés,  saillants  ,  
 e n  petit  nombr e  sur  toute  la  région  dorsale.  L e  dessous  du  corps  
 depuis  et  compri s  l'entre-deux  de  la  mâchoire,  le  cou,  le  ventre  
 e t  l e  dessous  de  la  queue,  ainsi  que  le  des sous  des  memb r e s ,  d'une  
 t e i n t e  j a u n e  ou  safranée  limitée  régulièrement  sur  ses  bords,  
 D E S C R I P T I O N .  
 Cette  espèce  de  Triton  fort  remarquable  ne  parait  pas  avoir  encore  été  
 décrite  ;  elle  a  été  rapportée  et  donnée  au  Muséum  par  M.  Laurillard  
 qui  l'avait  trouvée  aux  Pyrénées,  njais  qui  n'a  pas  eu  occasion  de  l'observer  
 dans  ses  habitudes.  
 Ses  téguments  sont  très-remarquables  par  leur  rugosité,  analogue  à  celle  
 de  la  peau  de  certains  Crapauds.  Toute  sa  tête  est  en  dessus  d'un  brun  
 très-foncé,  presque  noir  comme  toutes  les  parties  latérales  du  corps.  Elle  
 est  parsemée  de  points  saillants,  très-distincts  les  uns  des  autres  ,  un  peu  
 plus  petits  et  plus  rapprochés  sur  les  sourcils  ou  plutôt  sur  la  peau  qui  recouvre  
 les  yeux  lesquels  sont  très-saillants.  Les  verrues  des  flancs  sont  
 comme  taillés  à  facettes  et  rangées  par  lignes  qui  permettent  à  la  peau  de  
 se  froncer  et  de  former  des  plis  transversaux.  On  voit  sur  la  raie  large  du  
 dos  qui  maintenant  est  d'un  jaiine  pâle,  mais  qui  a  pu  être  d'une  autre  
 couleur,  de  petits  points  noirs  saillants,  comme  perlés  et  arrondis,  disséminés  
 irrégulièrement,  mais  qui  sont  infiniment  plus  rares  sur  la  raie  
 jaune  de  la  tranche  supérieure  de  la  queue  laquelle  est  fortement  comprimée. 
   
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