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 1 7 8  BATRACIENS  ÛRODÈLES.  
 SYNONYMIE.  1600.  Atolocalt,  Gyrinus  edulis.  Hernandez.  (F.)  
 Histor.  animal,  et  miner,  novse  Hispanise  Tract.  V ,  Gap.  IV,  
 pag.  77.  
 161S.  Lusus  aqmrum.  Nieremberg.  Hist,  natur.  maxime  
 peregrinai  lib.  11,  Cap.  43  et  13.  
 1648i  Axolotl,  Piscis  ludricus.  Lusus  aquarûm.  ejusdem.  Ed,  
 de  Rechi,  lib,  9 ,  cap,  4 ,  pag,  316.  
 1649,  Axolotl.  Jonston.  de  Piscilus.  lib,  iv,  Tit,  3.  Cap,  3,  
 1789,  Gyrinus  mexicanus.  Shaw,  naturalit's  miscellany  n,°  343.  
 1802.  Siren  pisciformis.  Ejusdem.  general  Zoology,  vol.  I l l ,  
 part,  2,  page  612,  fig.  pi.  140.  
 1803.  Daudin.  Hisl.  nat.  des  Reptiles  tome  VIII,  page  237.  
 1807.  Mém.  sur  les  Reptiles  douteux  Cu-vier.  Hambolt  recueil  
 de  Zool.  pl.  12  et  14,  fig.  1,  2,  3,  4.  
 1824.  Home.  Everard.  Philos,  transact,  tome  X X I ,  pag.  419,  
 pi.  21,  22,  23.  
 1827.  Mayer.  Philos,  transact,  tome  XXI I I ,  pag.  87.  
 1829.  Hypochton  pisciformis.  Gravenhorst.  Delicioe  mus.  Vra-'  
 tislav,  pag.  89.  
 1830.  Wagler.  Siredon.  Descriptiones  et  icônes  ampliibiorûm.  
 ejusdem.  planche  20.  
 1830.  Wagler.  Siredon.  natur.  syst,  amphibiortim.  pag.  209,  
 et  210.  
 1844.  Axolotes  guttatus.  Rich,  Owen,  ann,  and,  magaz,  nat.  
 hist.  14,  pag.  23.  
 1830.  Axolotes  maculata.  Gray,  cat.  mus.  British,  p.  49,  n.«  1.  
 DESCRIPTION.  
 On  voit  par celte  Synonymie  chronologique  que  ce  Batracien  a  été  d'abord  
 indiqué  plutôt  que  décrit  par  les  premiers  voyageurs  Naturalistes au  
 Mexique  (1), mais  leurs récits,  comme  on  le  verra  dans  la  note  que  nous  
 (1)  HERMANDEZ.  (Franscico).  Histor.  animaliûm  novoe  Hispanioe.  
 Rontoe  1651.  a  été  copié  dans  la  traduction  espagnole  de  Ximenes.  de  la  
 naturaleza y virtudes  etc.  mexico  1613,  loi.  180,  puis  par Nieremberg  par  
 Jonston  et  Ruysch.  Voici  la  copie  de  Nieremberg  qui  est  fort  curieuse  
 par  ses  commentaires.  
 ä  llluvies  menstrua  et  Lubricus  geslus,  undè  nomm  meruit  Axalütl  
 TRÉMATODÈRES.  PROÏÉÏDES.  Q.  SIREDON.  1.  17 9  
 croyons devoir transcrire au bas de cette page, ont été successivement  copiés,  
 mal traduits, ainsi que l'a déjà fait connaître G. Cuvier. On conçoit toutes  les  
 erreurs  qui  se  sont  ainsi  glissées  dans  nos  auteurs  Français.  C'est ce  qu'on  
 peut  vérifier  en  lisant  l'article  Axolotl  dans  le  Dictionnaire  des  animaux  
 de DELACUENATB DES  BOIS,  dans  la  Zoologie  universelle  de  l'abbé  lUv  au  
 mot  atocolocalt  ;  et  sous  celui  d'AxoloH  du  Dictionnaire  d'Histoire  Naturelle  
 de Déterville  indiqué  par  Bosc.  Tous  ont  repété,  et  modifié  à  leur  
 manière,  les détails cités dans  la note latine précédente  ou dans  d'autres  de  
 Ruysch,  de  Jonston,  ils  ont  écrit  que  cet  animal  avait  une  matrice  
 semblable  à celle  des femmes,  un  écoulement menstruel...  ou  en  traduisant  
 mal certains  passages  tel  que  celui-ci : il  a  quatre pattes  à l'aide  desquelles  
 il  nage ;  ces  pattes  sont  semblables  à  celles  des grenouilles  et nen  divisées,  
 en  quatre  doigts.  Ce  qui,  d'après  ce  que  disent  ces  auteurs,  est  tout  
 à fait erroné,  puisque  les  pattes  postérieures  en  ont  cinq,  bien  séparés  les  
 uns des  autres.  
 On  a  confondu  aussi  ce  Reptile  en  le  croyant  de  la  même  espèce  que  
 celui dont  a parlé Schneider  dans  son Histoire  des  Amphibies  page  50 lorsqu'il  
 dit qu'il a  vu  à Brunswick  dans  le  cabinet  du  professeur Helwig  une  
 grosse  espèce  de Salamandre  ayant  l'apparence  d'une  larve ou têtard,  analogue  
 à  celle  que  Linné,  Ellis  et Camper  ont  décrite  comme  étant  l'axolotl  
 de  l'Améiique  ; mais  que  celle  qu'il  avait  sous  les yeux,  provenait  de  TAmérique  
 du  nord  du  lac  Champlain  qui  sépare une  portion  du  Canada  de  
 l'état de  New-Yorckoù  les pécheurs  qui  le  prennent  dans  leurs  filets,  le  
 regardent  comme  un  animal  venimeux  ;  il  le décrit  ensuite  et c'est  véritablement  
 pour nous  une  espèce  distincte  de Sirédon,  quoique  Cuvier  ait  
 pensé  que  Schneider  s'était  trompé.  Nous  décrivons  cette  espèce  sous  le  
 nom  de  M.  liarían  qui  a  transmis  un individu  à notre  musée,  ce qui  nous  
 a permis  de  le  comparer  avec  l'Axolotl  et  de  reconnaître  tous  les  détails  
 dans lesquels  Schneider  était  entré.  
 Shaw  a  figuré  un  individu  envoyé  du Mexique  et conservé  dans le musée  
 id  est  Lusus  aquarûm.  Genus  quoddam  est  pisciûm  lacustriûm,  molli  
 cute  intectum,  ac  Lacertarûm  more  quadrupes,  dodrantis  longitudine,  
 polUcem  que  crassum  et  si  interdum  cuUtum  exedat.  Vulvam  habet  
 mulieri  similUmam,  ac  venter  ejus  maculis  fuscis  distinguitur.  Corpore  
 medio  ad  caudam  usquè,  nempè  proUxam  et  qua  juxtà  finem  
 tenuissima  sit,  paulatim  ac  sensim  gracilescit.  Pro  lingua  est  Cartílago  
 brevis  ac  lata.  Quaternis  natat  pedibus,  in  totidem  digitos  persimiles  
 lianarûm  fissis.  Caput  depressum  et  reliqui  corporis  proportione  
 magnum.  Miscens  rictus,  aterque  color.  Uuic  menstrua  singulis  
 qiiibusque  mensibus  fluere  observatum  soepé  soepiùs  est,  haud  aliter  
 ac  mulieribus  etc  ,  etc.  
 Salubri  etgratum  prçebet  alimentum,.,.  posted  de  Condimentis,  
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