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160 BATRACIENS DRODÈLKS.
2. EUPROCTE DE POIRET. Euproctus Poiretû
(Glossoliga. Bonaparte.)
(ATLAS, pl. 107, flg. 1 et pl. d02, flg. S et 6, le crâne vu en dessous
et en dessus. )
CARACTÈRES. Corps brun avec des taches noirâtres ; plus pâle
en dessous marqué de brun et de rouille; la queue grêle plus
longue que le corps.
SYNONYMIE. 1786. Lacerta palustris. Poiret. voyage en Barbarie
1 . " partie pag. 290.
1837. Triton Poireti. P. Gervais. Ann. sc. nat., 3.» série,
tome V I I , p. 203, et 1849, tome X , p. 203.
1840. Triton nehulosus. Euproctus Rusconii. Guichenot.
Planches de Zoologie de l'Algérie.
1841. Glossoliga Poireti. P. Ch. Bonaparte, icon. faun. Ital.
f.o 131, n.» 3.
1841. Schlegel. Reisen inder Regent schoft. Algiertomell,
pag. 137.
18S0. Triton Poireti. Gray. Cat. mus. British, pag. 18, n.® 1,
1833. Glossoliga Poireti. P. Gervais. Ann. sc. natur. 3. ' série
tome X X , cah. 5 , pag. 312.
DESCRIPTION.
M. Pani Gervais, dans les mémoires que nous avons cités, croit que cette
espèce doit être séparée génériquement de la précédente et qu'elle s'éloigne
des autres Tritons quoiqu'elle ait de l'analogie avec le palmipède. C'est
surtout d'après les parties osseuses de la tète dont il a fait reproduire un
dessin qu'il établit cette distinction et il en donne une description trèsdétaillée
qui n'aurait d'intérêt qu'autant que la comparaison pourrait en
être faite.
Jusqu'ici cette espèce parait être propre à l'Afrique.
Voici les dimensions des grands individus rapportés par M. Guichenot.
Longueur totale 0™,16; longueur de la téte avec le cou 0™,02; du tronc
entre les pattes 0^,05; de la queue 0m.09 ; diamètre de la tête 0™,015 ; du
tronc 0'-,02; distances entre les pattes: pour les antérieures, 0",0S, pour
les postérieures, Ora.oe.
ATRÉTODÈRES. 0. XIPH0IVU21E. 161
XV.« GENRE XIPHONURE. — XIPHONURA,
Tschudi (1).
CARACTÈRES. Tête grosse ; à museau arrondi, dents pala--
tines formant une rangée transversale ; langue large , libre
sur les côtés ; peau peu granuleuse ; queue longue, comprimée,
en forme de sabre ; pattes grosses et fortes, à doigts trèsdéveloppés.
Ce genre, auquel on n'a pu rapporter jusqu'ici qu'une seule
espèce, a les plus grands rapports, par la disposition des dents
palatines, avec celui dés Ambystomes ; car il en diffère uniquement
par la forme de la queue qui est comprimée et
peut-être aussi par ses téguments qui , au lieu d'être lisses,
sont au contraire commô granuleux. N'ayant pu examiner
cette espèce, nous sommes obligés de nous en rapporter
à ce qu'en a écrit M. Tschudi qui l'a eue sous les yeux, pour
la décrire. Les dents sphénoïdales manquent-elles ? il le paraîtrait
puisque cet auteur n'en parle pas. C'est d'après M.
Green que cette espèce a été introduite dans la science, nous
lui avons emprunté les détails qui vont suivre.
ESPÈCK UNIQBE.
XIPHONURE DE JEFFERSON. Xiphonura Jeffersoniana.
SYNONYMIE. 1827. Salamandra Jeffersoniana. Green. Contrib.
of Maclur. Lyceum, vol. I , p. 4 , iig. 4.
1831. Salamandra ingens. Green. Journ. Amer, se. nat,, VI ,
p. 234.
1833. Salamandra Jeffersoni. Schlegel. Fauna Jap., p. 120.
1833, Salamandra Jeffersoni. Harlan. Med. and phys. res.
p. 98. Bulletin des sciences, Férussac, torn. X V I , n." 96, p. 129.
1842. Triton Niger. De Kay.
(1) de Hifiov. GZaiiws, sabre ct do Oufct, Cawda, la queue en sabre.
REPTILES, TOME IX. 11 .
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