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182 BATRACIENS UHODÈLES.
» contrent dans leurs filets. La longueur de son corps est de huit pouces ;
» son diamètre d'un pouce : il est gros, mou , comme spongieux, sa peau
» est percée d'un grand nombre de pores; il porte sur les côtés trois sé-
» ries de taches noires, arrondies ; sa queue comprimée, tranchante, est
» également tachetée , courbée en dessus, droite en dessous et se termine
» par une pointe arrondie. La téte est large et plate ; les yeux petits ; les
» narines sont situées au bord antérieur de la lèvre supérieure ; les deux
» mâchoires portent des dents coniques, obtuses, assez longues; la langue
» est large, entière, libre en avant : l'ouverture de la bouche s'étend jus-
» qu'à la ligne verticale des yeux ; ses lèvres sont semblables à celles des
» Poissons. Il y a quatre pattes distinctes, portant toutes quatre doigts sé-
» parés, tetradactyli omnes, (les postérieures en ont cinq) sans ongles,
» La fente du cloaque est longitudinale. On voit, de chaque côté du cou,
» trois branchies prolongées, attachées sur des arcs cartilagineux, dont les
» bords internes, ou du côté de la gorge, portent des tubercules cartila-
» gineux, comme dans les Poissons; il y a seulement deux ouvertures
» branchiales de chaque côté; les deux arcs branchiaux, le supérieur et
» l'inférieur, semblent attachés à la peau. »
Messieurs Baird et Ch. Girard ont décrit et figuré sous le nom de
Siredon lichenoides, dont nous trouvons le dessin lithographié à Newyork,
dans l'ouvrage de M. Ilaward Stansbury, publié à Philadelphie [en 1852.
(Exploration and Survey of the yalley of Great salt lake), page 336.
Ce Siredon lichénoïde a le dessus et les côtés du corps d'un brun lavé
de taches blanchâtres, ce qui lui donne l'apparence d'être couvert de lichen
; le corps est plus arrondi que dans l'espèce précédente et n'a pas
comme elle, des taches noires sur les flancs.
Cet Urodèle a été pris dans le Spring lake, dans le New-Mexico, bassin
du Rio grande del norte. C'est certainement un Axolotl, qui a beaucoup
de rapports avec celui dont nous avons présenté plus haut la description.
Il se trouve dans les mômes régions, et nous craindrions de faire un double
emploi en l'établissant comme une espèce bien distincte.
TRKMATODÈttES. fi. MÉNOBRANCHE.
îl.e GENRE MÉNOBRANCHE. - MENOBRANCHUS.
(1) Harlan.
Necturus (2) de Rafinesque et de Wagler.
Phanerobranchus (3) de Fitzinger.
CARACTÈRES. TOUS ceux du genre Triton; mais avec des
hrancJiies qui restent constamment apparentes; quatre pattes a
quatre doigts peu distincts; mâchoires garnies de dents aux
inter-maxillaires et aux sus-^naxillaires.
Le seule espèce de ce genre qui soit bien connue, a été
cependant confondue avec celles du genre Ménopome par
beaucoup d'auteurs, que M. Harlan avait d'abord désignées
sous le nom d'Âbranchus, adopté par M. Gray dans la traduction
anglaise du règne animal de Cuvier par Griffilh.
On verra par la synonymie qui va suivre que les citations
de Mitchill se rapportent au Ménopome ou au genre qui précède.
Il ne reste qu'un seul Ménobrancbe dans ce genre c'est:
ESPÈCE UNIQUE.
MÉNOBRANCHE LATÉRAL. Menolranchus lateralis.
Holbrook.
( ATLAS, pl. 9», fig- 2, la tête avec les branchies, vue de profil.)
CARACTÈRES. Quatre doigts à chaque patte, une ligne noire
partant des nar ines, passant sur les yeux et se prolongeant sur
les côtés, en s'élargissant sur les flancs , se rétrécissant sur la
queue ; la peau do cou formant un pli sur la partie supérieure de
la nuque en avant des branchies.
(1) deUm , lune, lunule. Croissantde la lune et de Bp«y;c<«, branchie.
(2) de niKTHs, nageuse , propre à la nage et de Oup« , la queue.
(r.) de <J?»nfoç, apparente, évidente et de , branchie.
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