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 1 S 8  BATRACIENS  URODÈLES.  
 M.  Schlegel  a  décrite  et  figurée  dans  sa  faune  du  Japon  
 pl.  5  n»^^ 7  et  8  que  M.  Tschudi  a  reproduites  p],  2 ,  fig.  5  a,  
 b,  c.  C'est  ce  qu'on  retrouve  dans  la  figure  citée  pour  cette  
 espèce par  M.  Gené.  
 Quant  au  nom  donné  à  ce  genre,  comme  nous  venons  de  
 le  dire  dans  la  note  relative  à  l'étymologie,  nous  ne  voyons  
 pas  que  les  bords  du  cloaque  soient  plus  tuméfiés  que  ceux  
 de  la  plupart  des  Salamandrides,  à  l'époque  de  la  ponte.  
 Quant  au  repli  où  à  la  saillie  formée  par  la  peau sur  le  tarse  
 de  la  femelle  et  qui  a  fait  proposer  le nom  de Mégapterne  par  
 M.  Savi  nous  ferons  la  même  observation.  
 Ce  genre  n'est  donc  pas  établi  sur  des  caractères  bien  positifs  
 ,  excepté  celui  tiré de  l'attache  de  la  langue.  
 On  avait  cru  d'abord  que  l'espèce  décrite  par M.  Gené  sous  
 ce nom  d'Euprocte  et  qu'il  avait  dédiée,  comme  on  le  verra,  
 à  son  compatriote  Rusconi,  était  le même  Triton  que  Poiret  
 avait  recueilli  en  Barbarie  et  on  avait  substitué  le  nom  de  
 Poireti  à  celui  de  Rusconii.  M. Gervais  a  reconnu  que  deux  
 espèces  distinctes  avaient  été  confondues  sous  cette  dénomination. 
   L'une  est  propre  à  l'Europe  et  a  été recueillie  dans  les  
 Pyrénées,  en Italie  et  même  en  Espagne;  elle  a  été  désignée  
 sous  des  noms  très-divers  et  en  définitive  il lui  restera  trèsprobablement  
 celui  de Rusconi  et l'autre  espèce,  celle  d'Afrique  
 ou  d'Algérie,  conservera  le  nom  de  Poiret.  C'est  pour  
 cette  dernière  espèce que M.  le prince Bonaparte  avai  proposé  
 d'établir  un genre  sous  le  nom de GLOSSOLIGA.  
 1.  EUPROCTE  DE  RUSCONI.  Euproctus  Rusconii.  Gené.  
 CARACTÈRES.  Corps  verruqueux,  d'un  brun  olivâtre,  à  trails  
 n o i r s  en  dessus;  d'un  gris  blanchâtre  en  dessous,  avec  des  points  
 e t  des  taches  irrégulières  d'un  bleu  noirâtre.  
 SYNONYMIE.  1829.  Molge  platycephala.  Otto.  Gravenhorst.  
 Del.  mus. Wratisl.  pag,  84,  n,"  3.  
 ATRÉTODÈRES.  G.  EUPROCTE.  1.  159  
 1839.  Euproctus  Rusconii.  Gené.  Mém.  Acad.  Turin,  tome  I,  
 2 . "  série  pag.  2 8 ,  spec.  2 0 ,  pl.  1,  fig.  3.  4.  
 1839.  Megapterna  montana.Sayi.  nuovo Giorn.Toscano  p. 234,  
 ( F e m e l l e )  Bonaparte,  icon.  ital.  pl.  8 3 ,  fig,  2.  
 1841.  Euproctus  platycephalus.  Bonaparte.  Iconogr,  Fauu.  
 I t a l .  £.»^131*,  pl.  83  bis,  iig.  1,  plus  très-probablement  les  espèces  
 de  Tritons  indiqués  sous  les  noms  d'Àpuanus  pl.  85  bis,  
 n . "  3 ,  glacialis,  scéances  acad.  de  Montpel l ier  1 8 4 7 ,  pag.  20.  
 183  .  Hemitriton  asper.  A.  Dugès.  Ann.  sc.  nat.  3.®  série,  
 tome  X V I I ,  p.  266,  n."  10,  pl.  1 ,  A.  fig,  1  et  2.  et  H.  cinereus,  
 rugosus,  punctulatus,  Bihroni,  collection  da  Muséum  etc.  
 1880.  Euproctus  platycephalus.  Gray. Cat. mus.  Bristish,  page  
 2 4 ,  n.°  1.  
 D E S C R I P T I O N .  
 Cette  espèce  a  fait  le  sujet  des  recherches  de  M .  Gené  qui  l'ayait  trouvée  
 en  Sardaigne  avec  M .  Cantraine.  M.  Bonaparte  l'a  fait  aussi  connaître,  
 comme  nous  venons  de  l'indiquer.  C'est  à  l'aide  de  ces  travaux  et  d'après  
 beaucoup  d'exemplaires  renfermés  dans  la  Collection  que  nous  avons  
 cherché  à  la  caractériser.  
 Un  très-grand  individu  de  cet  Euprocte,  parfaitement  conservé,  vient  
 de  nôus  parvenir  de  Madrid  par  les  soins  de  M.  le  Directeur  général  du  
 Cabinet  Royal  (M.  Graells).  
 C'est  d'après  ces  divers  renseignements  que  nous  en  parlons  ici.  Nous  
 renvoyons  pour  les  détails  à  la  figure  coloriée  de  la  Faune  italienne  
 pl.  85  bis,  n."  1  ;  les  deux  autres  figures  de  la  même  planche  sous  les  
 n.'"'  1  bis  et  b,  ou  du  moins  bien  certainement  le  n. °  1 bis,  appartiennent  
 au  même,  à  différents  âges;  mais  les  deux  figures  n.°  3  de  la  planche  
 précédente  se  rapportent  à  l'Euprocte  de  Poiret.  Ceux  que  nous  avons  
 sous  les  yeux  participent  et  correspondent  à  toutes  ces  figures.  La  représentation  
 par  M.  Gené  offre  un  jeune  individu  qui  est  d'un  fond  
 brun,  avec  des  taches  jaunes  arrondies  et  une  ligne  dorsale  ferrugineuse  
 qui  se  voit  aussi  au  dessus  et  au  dessous  de  la  queue  comme  dans  nos  
 exemplaires,  mais  celui-ci  n'a  pas  les  taches  des  orbites  et  du  museau.  
 Cette  espèce  paraît  donc  se  trouver  en  Sardaigne,  en  France  et  en  Espagne  
 et  non  en  Afrique.  
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